Cinéma
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Monsieur Propre dans Reservoir dogs ou pulp fiction deTarantino, très Bad lieutenant chez Abel Ferrara, donneur de leçons de piano chez Jane Campion. Harvey Keitel porte aujourd’hui à lui seul tout Le regard d’Ulysse sur l’Europe en décomposition racontée par Théo Angelopoulos. Un film à la démesure de cet ex-jeune homme en colère qui cherchait la guerre, devenu star sur le tard et combattant mystique.
Le petit écran voit grand. Le western est un rêve d’enfance de dimanche après-midi qui devient, pour l’adulte, beau terrain de passion cinéphile et métaphore du monde contemporain.
Un professeur américain effectue de fumeuses recherches sur Shakespeare dans un couvent portugais. Se sentant délaissée, son épouse décide de séduire un gardien du lieu pour titiller son jules ; de son côté, celui-ci est attiré par une jeune femme. Ces marivaudages qui effleurent le thème de la possession diabolique sont très vaguement inspirés du […]
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Les racines franco-tunisiennes, le cinéma américain, le pop-corn caramélisé : Karim Dridi esquisse son autoportrait à l’occasion de son deuxième film, Bye bye, après le très remarqué Pigalle.
Les racines franco-tunisiennes, le cinéma américain, le pop-corn caramélisé : Karim Dridi esquisse son autoportrait à l’occasion de son deuxième film, Bye bye, après le très remarqué Pigalle.
La Cérémonie, son meilleur film depuis des lustres, est tout chaud à sortir : c’est un Chabrol plus rigolard, bavard et truculent que jamais que l’on retrouve à la campagne. De la mélancolie de Godard aux seins de Jayne Mansfield, de la théologie à la série B américaine, la conversation roule plein pot, carburateur alimenté au muscadet.
Le Gus Van Sant le plus décrié : à voir cependant comme une étape significative dans un parcours de cinéaste passionnnant.
Richard Widmark n’avait rien de l’homme à tout faire des studios hollywoodiens. Il faut plutôt le voir comme un acteur qui n’hésitait à donner un grand coup coups de pompes dans la fourmilière des idées conservatrices. De La Porte s’ouvre de Mankiewicz aux Cheyennes de Ford se dessine une carrière militante qui ne cessera de renvoyer aux spectateurs américains une image peu reluisante et très réaliste de leur pays.
De la série d’hommages programmés par le Festival de la Rochelle, seul celui consacré à Valerio Zurlini s’est montré à la hauteur. Dandy esthète, Zurlini occupe une place à part dans le cinéma italien et ses films, morbides, dépressifs, maniéristes, sont tous des confessions à la fois voilées et terriblement impudiques.
Surgi de nulle part, La Reine des bandits s’impose comme le coup de maître météorique de Shekhar Kapur, réalisateur indien non répertorié par nos services. Croisement improbable de documentaire rural, de radiographie sociopolitique et de western brutal, son film est le récit réaliste et mythique de la vie de Phoolan Devi, Robin des Bois en jupons et légende vivante aux Indes.