Nouvelle vie - Géraldine Pailhas

Passer de l’univers de Pinoteau ou Beineix à celui de Pialat n’était pas évident. Géraldine Pailhas raconte le cheminement vers ce « premier vrai rôle de femme », où elle s’avère impressionnante.

La femme des sables

Véritable symphonie de la matière, ce film raffiné et esthétique provoque une tension sans faille. “On ne résiste pas à la nature”, résume le personnage principal, un entomologiste égaré dans une sorte d’entonnoir géant creusé dans le sable où se trouve la maison d’une femme qui l’héberge, avant d’en faire son amant et prisonnier avec […]

Underground

Underground ne craint pas de plonger dans le cambouis de notre siècle. Courageux et attentif au monde, Emir Kusturica s’abandonne malheureusement à une surenchère allégorique, une ivresse gesticulante qui transforme son film en pudding indigeste. Le problème d’Underground n’est pas tant politique qu’esthétique.

Passe ton bac d'abord & A nos amours

A l’heure du Garçu, Arte diffuse quelques films de Pialat, antidotes parfaits aux visions idylliques de la famille style La Boum. “Les films qui ne marchent pas commercialement sont plutôt moins bien que les films qui marchent. (…) Prenez l’année 77 : le meilleur film, pour moi, c’est L’Hôtel de la plage… eh bien, c’est […]

Kevin Spacey - Le passé de Spacey

Kevin Spacey était le mémorable Verbal Kint, ce mélange d’onctuosité et de roubardise qui embobinait tout son monde dans Usual suspects. On le retrouve en pleine forme dans Swimming with sharks, du nouveau venu George Huang. Autoportrait d’un acteur-éponge.

Robert Guédiguian - Prêtre ouvrier cinéaste

Ex-militant communiste, Robert Guédiguian a délaissé la ligne de front des grandes utopies planétaires pour des ambitions plus modestes et réalistes : continuer le combat contre la crise, les égoïsmes et le libéralisme triomphant, mais dans la proximité, par son travail de cinéaste responsable et engagé. Autour de son sixième film, A la vie, à la mort!, propos d’un résistant qui a perdu quelques illusions sans sombrer dans la désillusion.

Anarchy in the UK - Ken Loach

Alors que Kes et Family life marquaient durablement une génération de rockers, popsters ou docteurs, leur réalisateur Ken Loach restait étranger à l’univers du rock, plus préoccupé par la politique que par la musique. Humble, timide et d’habitude peu disert, il revient ici sur cette histoire d’amour à sens unique et ses préoccupations socio-politiques – illustrées, après Raining Stones et Lady Bird, par son nouveau film. Land and freedom.

Orson Welles - Le géant aux pieds d'argile

Alors qu’Arte consacre une soirée à Orson Welles, il est intéressant de dépasser l’icône du Génie du cinéma pour entrevoir une image plus complète et plus trouble : celle d’un cinéaste du bordel et du gâchis, roi de l’inachèvement, récidiviste du projet mort-né, incapable de sceller ses films du mot « fin ».

Michael Powell - L'œil du malin

Réalisateur favori de Scorsese ou de De Palma, Michael Powell réalisait en 1960 Le Voyeur, uvre qui déchaîna les foudres de la critique de l’époque.
Pour la première fois, on montrait le point de vue d’un criminel sans jugement moral, dans une mise en scène troublante qui assimilait l’acte de tuer à l’acte de filmer. Cette semaine sur Arte, on pourra réévaluer ce film devenu culte.

Terence Stamp : « Je suis le premier serial-killer du cinéma »

Il fut le premier tueur en série du cinéma dans L’Obsédé de William Wyler. Ensuite, on l’a connu séducteur atypique chez Schlesinger, modèle du western spaghetti chez Narizzano, décadent chez Fellini, archange du stupre chez Pasolini, gangster métaphysique chez Frears et même requin de la finance chez Oliver Stone. Terence Stamp retrace son itinéraire singulier, celui d’un acteur culte aussi à l’aise à Hollywood que dans le cinéma de recherche.

Le magazine

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