Cinéma
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Sans doute parce que Las Vegas ressemble comme une s’ur à Hollywood, le cinéma américain y a régulièrement posé ses plateaux, filmant cette ville-décor où il est toujours possible de dire « Il était une fois… ».
Derrière ses apparences de relecture des Affranchis, Casino s’avère être un film immense, peut- être le plus ample et le plus personnel de Martin Scorsese.
Oeuvre déchirante d’un humaniste désespéré, Les Cavaliers de Ford débarque un dimanche en prime time tel un miracle (ou une erreur ?) de programmation télévisuelle.
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Dans Le Cri de Tarzan, son premier long métrage, Thomas Bardinet maîtrise l’art de la litote jusqu’au classicisme. Il filme avec un calme apparent la violence sociale et amoureuse, sur un ton cocasse et optimiste. Il est aussi membre de Sérénade Production, tribu démocratique fondée par cinq cinéastes qui travaillent collectivement sur les films des uns et des autres. Leur union fait aussi leur modeste force.
Probablement centaure dans une vie antérieure, Bartabas s’est inventé un nom, une origine, une tradition. Fondateur du Théâtre Equestre Zingaro, il danse avec les chevaux, fait rêver dans des spectacles aux allures d’opéras et sort cette semaine son deuxième film, Chamane. Départ à la bordure du périphérique Nord, sortie Aubervilliers.
Un an après « Chungking express », on continue de découvrir Wong Kar-wai dans un beau désordre avec son film précédent, « Nos années sauvages » : une ode à la jeunesse d’une grâce sidérante.
Pourquoi cette vogue du cinéma chinois ? Simplement parce qu’il nous emmènerait sur des chemins inédits, loin des grands axes franco-américains embouteillés ?
Les films de Rossellini nous intéressent, nous émeuvent et nous parlent toujours, malgré le temps. Pourquoi ? Quelques éléments de réponse sur Arte avec la diffusion de Paisà, puis de Rossellini, un Prométhée franciscain, honorable documentaire de Claude-Jean Philippe
De Chris Marker à Hitchcock, bref inventaire des fantômes cinéphiliques hantant L’Armée des 12 singes.
Critique aux Cahiers du cinéma dans les fastueuses années 70, puis réalisatrice de La Petite allumeuse ou du remarquable Borderline, Danièle Dubroux est un personnage paradoxal du cinéma français : rare et peu connue, alors que son cinéma, loin d’être sèchement théorique, pourrait séduire un plus large public. A l’heure où sort son hilarant Journal du séducteur, Danièle Dubroux parle justement de séduction, mais aussi de Kierkegaard, de David Lodge et d’un mystérieux médecin.