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Aussi beau à regarder que le premier épisode malgré le désengagement du studio Ghibli qui avait participé à sa conception, "Ni no Kuni 2" confirme, dans le sillage de "Persona 5" ou "Nier : Automata", le net regain de forme du jeu de rôle japonais. Un genre qui s’était sans doute rarement montré aussi accueillant qu’avec cette aventure aussi généreuse que variée.
Avec son livre "Indie Games", Bounthavy Suvilay fait le bilan d’une décennie d’explosion créative. Avec son livre "Indie Games", Bounthavy Suvilay fait le bilan d’une décennie d’explosion créative.
De Sony à Microsoft en passant par quelques franc-tireurs comme le Français Blacknut et en attendant l’arrivée possible (voire probable) de Google, le modèle du jeu vidéo par abonnement à le vent en poupe. Sur le plan éditorial comme technologique et commercial, les services disponibles sont cependant très différents. Petit tour d’horizon (non exhaustif) de l’offre actuelle.
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Dans A Way out, qui se joue obligatoirement en duo, deux détenus s’évadent de prison. On s’est fait une partie avec le Libano-Suédois Josef Fares, son créateur issu du cinéma.
Première production merveilleusement écrite d'un petit studio de San Francisco, "Where the Water Tastes Like Wine" nous fait traverser les Etats-Unis à pied. Alors que les époques se télescopent, on y croise des clochards célestes, de vieilles femmes sages, des enfants tristes, des animaux qui parlent, des cow-boys et des Indiens, des amoureux désespérés, des ouvriers. C'est aussi une éblouissante réaffirmation du pouvoir de la fiction.
D'un côté, un spin-off peuplé de zombies de l'essentielle saga "Metal Gear" conçu sans son légendaire créateur Hideo Kojima. De l'autre, "Pac-Man Championship Edition 2 Plus" qui apporte un coup de jeune à la formule du roi de l'arcade du début des années 1980. Et si ces deux jeux que tout paraît séparer avaient davantage de points communs qu'on ne pourrait le supposer ?
De "Gremlins" aux "Goonies" en passant par "Ghostbusters" et "Retour vers le futur", le jeu du studio espagnol Fourattic regorge de références aux films d’une décennie dont il pastiche aussi plusieurs jeux fameux. Se déroulant en 1986, "Crossing Souls" est une aventure inventive dans laquelle un groupe d’adolescents côtoie des fantômes. Sous l’exercice de style entraînant, c’est aussi un jeu plus profond qu’il n'y paraît.
On l’oublie parfois mais, davantage que la plupart des autres arts, un jeu vidéo est une œuvre qui se mérite. On avait beaucoup rêvé de "Fe", le nouveau jeu du studio suédois Zoink Games édité par Electronic Arts. De sa forêt aux teintes irréelles, de son ambiance envoûtante. On aurait voulu se laisser immerger. Mais ça ne s’est pas passé comme prévu.
Le chef-d’œuvre de Fumito Ueda est de retour dans une version somptueusement remastérisée pour la PlayStation 4. Mélancolique et cruel, épuré mais envoûtant, “Shadow of the Colossus” a marqué son temps. Douze ans après la sortie de sa version d’origine, neuf joueuses et joueurs se remémorent leur rencontre avec ce jeu si particulier.
Depuis la sortie de son mode “Battle Royale” gratuit et très largement inspiré de “PlayerUnknown’s Battlegrounds”, les adeptes du jeu en ligne du studio américain Epic, dont la version définitive est attendue cette année, se comptent par dizaines de millions. Il y a pourtant à peu près autant de raisons de s’enthousiasmer devant “Fortnite” et de le rejeter. Pour le meilleur et pour le pire, ce jeu est un symptôme.