édito
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Sortis à quinze jours d'intervalle, les deux films mettent en scène un homme gay contraint de se marier à une femme pour échapper à l'opprobre sociale.
Cette semaine, Patrick Sourd est allé voir le seul en scène de Stanislas Nordey. Un brillant adieu au Théâtre national de Strasbourg, dont il a été le directeur pendant 9 ans.
“Picasso, love him or hate him ?” En se demandant comment on pouvait regarder en 2023 l’œuvre du peintre disparu il y a cinquante ans, le “New York Times” posait en avril dernier une question qui, si elle suscite des réponses figées au sein de deux camps (les admirateur·rices de toujours, les contempteur·rices sur le tard), reste suspendue, pour beaucoup de spectateur·rices hésitant·es, à la complexité d’évaluer une œuvre artistique à l’aune de la seule toxicité de son créateur.
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Ce week-end, la troisième édition de Chaillot Expérience nous mènera outre-Atlantique à la rencontre d’artistes, de chorégraphes, de musicien·nes et de plasticien·nes à travers un enchaînement de propositions artistiques (spectacles, performances, films, expositions, DJ sets et concerts), de rencontres et d’ateliers.
Les abécédaires produisent souvent des résultats passionnants. Peut-être parce qu’en isolant des termes pour mieux les penser, philosophes et écrivain·es plongent dans ce qui fait la matière même de leur pensée : les mots.
Il paraît qu’il ne faudrait pas mettre sous le sapin des œuvres qui nous bousculent, qui nous font réfléchir, qui nous émeuvent et nous montrent le monde dans toute sa cruauté…
Dans son poignant récit, “La Jeune Artiste” (POL), hanté par ses souvenirs d’étudiante à l’école d’art de Cergy au début des années 1990, Valérie Mréjen traduit la puissance de vitalité et d’ouverture au monde que représente ce moment particulier de la formation au métier d’artiste.
Dans la bataille – ou la conversation très inspirante – que se livrent le cinéma et la littérature autour des personnages de genre – vampires, loups-garous, fantômes, ou encore serial killers – c’est le cinéma qui semble avoir gagné récemment.
Deux films sortis à quelques jours d'intervalle évoque la même question, mais de manière assez opposée : comment les femmes vivent leur première fois.
De quoi peuvent parler les marionnettes contemporaines ? De l’humain, bien sûr, ses tourments comme ses désirs. La preuve par “La (nouvelle) Ronde”, le formidable spectacle de Johanny Bert coécrit avec Yann Verburgh, dressant un panorama vertigineux des identités gay, lesbienne, bi, polyamoureuse, asexuelle et transgenre.