édito
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Dix ans après sa sortie, le dernier album de Daft Punk sort dans une nouvelle version, sans batterie ni percussion.
Si l'année 2023 n'avait jusqu'ici pas été très excitante en termes de séries, le vent tourne enfin. En ce début novembre, de nombreux projets font vibrer nos cœurs de sériephiles.
De quoi l’avalanche de “revivals” et adieux à rallonge de cette année 2023 est-elle symptomatique ?
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À l’occasion des (re)sorties en salles de plusieurs œuvres de cet artiste fondamental du cinéma japonais, retour sur son style unique.
Alors que les chaînes infos de la planète se font l’écho de guerres plus ou moins lointaines, les théâtres, plus que jamais, paraissent un refuge pour temps troublés. On se disait cela au moment où la Russie envahissait l’Ukraine. On se le dit aujourd’hui à propos du conflit entre Israël et le Hamas ou de la bande de Gaza pilonnée.
En cet embouteillage saisonnier de “tributes” à tire-larigot (William Sheller, The Strokes, Adam Green, Polnareff finalement reporté sine die), le disque en hommage à Daniel Darc par Frédéric Lo tombe à pic pour rappeler à quel point un “tribute” n’est pas un travail à l’emporte-pièce, une commande de fin d’année mal fagotée, une idée marketing guère artistique.
Le contexte géo-politique est si effrayant qu’on peut se demander si cette peur désormais intriquée à nos vies quotidiennes n’invalide pas la possibilité d’une peur de fiction, ne la rend pas un peu dérisoire et factice. Mais l’inverse est aussi possible.
Le 19 octobre, “Artforum”, magazine de référence du monde de l’art depuis 1962, publiait une lettre ouverte rédigée par un ensemble d’artistes et d’acteur·rices du monde de l’art en soutien à la libération palestinienne. Au nom de la communauté artistique et adressée aux organisations culturelles, elle appelait celles-ci à “rompre sans plus attendre le silence institutionnel entourant la crise humanitaire à laquelle font face les 2,3 millions de palestinien·nes suite à l’occupation et au siège de la bande de Gaza”.
Dans son nouveau roman, aussi exubérant et politique que ses précédents, Nathalie Quintane épile un ministre et ressuscite une peintre du XVIIIe siècle pour une promenade pleine d’énergie dans un Paris brumeux.
En pleine semaine de l'art contemporain, le Centre Pompidou s'est mis en grève. Un mouvement social pour dénoncer les conditions de plus en plus précaires des travailleur·ses de l’art.