Musique
{"type":"Banniere-Haute"}
Loin des ghettos et des chapelles qui l’ont vu naître et se développer au cours des vingt dernières années, le hip-hop vient de connaître l’un de ses meilleurs crus en 99. Pas mal pour un genre régulièrement donné pour mort, ou traître.
En 1980, Jean-Pierre Turmel sortait sur son label Sordide Sentimental l’inestimable Atmosphere de Joy Division. Mémoires vives.
Inventeur de la nonchalance ultra-cool et de la mélodie débraillée qui fit la fortune d’autres, Pavement se donne la mort sur scène il y a quelques semaines, après avoir été le leader du rock indé américain des années 90. Geste flamboyant d’un groupe refusant de vieillir ou plaisanterie pas drôle ?
{"type":"Banniere-Basse"}
Dans les années 90, la musique a commencé pour beaucoup avec deux platines et un microphone. Techno, house ou electro, on est allés aux raves avant d’aller aux concerts, on a acheté des samplers avant d’envisager la guitare. Ou comment on a dansé sur M.A.R.R.S. avant de marcher sur Mars.
Fin 89, un troufion traîne les pieds. Mais dans le casque de son walkman, c’est une cassette de Neneh Cherry et l’Histoire qui défilent.
De l’explosion punk à la révolution électronique, un groupe fondamental a servi de passerelle. De Joy Division à leur réincarnation New Order, les Mancuniens ont été le groupe le plus important des années 80, leur influence continuant aujourd’hui de rayonner partout où il y a des hommes derrière les machines.
Avec sa nouvelle installation, Claude Lévêque pousse le corps dans ses derniers retranchements. Eprouvant.
Rencontre avec le discret James Turrell, artiste américain passé maître dans la conception d’environnements sensoriels et la mise en scène de la lumière.
Derrière le collectif Wooster Group se cache une bande d’acteurs new-yorkais qui, depuis vingt-cinq ans, déboussolent le théâtre. Ils sont exceptionnellement à Paris avec House/Lights. Lumineux.
Madness, farouche défenseur du bon songwriting anglais. Un nouvel album et un beau coffret le rappellent. Dès les premières secondes de Lovestruck, merveilleux single qui débouche le Madness nouveau, on se dit que Wonderful n’a peut-être pas volé son nom. Après quatorze ans d’absence ou de faux retours, d’albums live foireux en compilations tiroir-caisse, le […]