Critiques
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Snake eyesFerrara fait du Doillon. Imbitable, cet ersatz prétentiard de film européen se déroule à Hollywood où Madonna joue la star et Keitel le cinéaste tourmenté. Celui-ci met en scène une histoire qui reflète peu à peu sa vie privée. C’est grotesque, bourré de clichés, et surtout d’un ennui (et d’une vacuité) torride.
Le portrait d’une femme libre à travers le regard oblique, ludique et unique de Tonie Marshall.Au milieu des années 90, Tonie Marshall convainquait, avec son deuxième film seulement, en filmant le portrait de l’irréductible Maxime. Difficile de réduire ce film à un genre. En filigrane, on peut y voir un documentaire sur Anémone. Plan après […]
Le troisième long métrage en vingt-deux ans d’un plasticien, qui réalisa en 1972 une belle œuvre-mosaïque sur la banlieue, L’Italien des roses. Malheureusement ici, Charles Matton délaisse toute ambition formelle et, en s’inspirant de ce qu’on imagine être un épisode de son enfance, il tombe dans des schémas à la fois conventionnels et douteux : […]
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Les intellectuels new-yorkais de Woody Allen s’ennuient tellement qu’ils jouent aux détectives pour passer le temps et mettre un peu de piment à leur morne existence. Cet opus-là appartient à la veine mineure de son auteur, ce qui nous épargne toujours les considérations métaphysiques et les influences bergmaniennes. Car Allen n’est pas un cinéaste, et […]
La dignité des prolétaires de Manchester attentivement scrutée par Ken Loach, cinéaste dont la rage ne faiblit pas avec les années. Grand film social, sans sociologie.
A partir d’une situation donnée sont envisagés plusieurs futurs possibles, plusieurs combinaisons relationnelles entre deux couples d’enseignants anglais et leurs deux employés. Voir aussi notre supplément Resnais de la semaine dernière.
Après quatre années de silence, Nanni Moretti revient à la réalisation, et c’est un bonheur. On n’attendait pas un film aussi libre, aussi léger : un simple bloc-notes cinématographique en trois parties, où un Moretti solitaire mais serein sillonne les faubourgs de Rome en Vespa, déclare sa flamme à Jennifer Beals, chante la salsa, rend […]
Pour ne pas troubler ses fans, Jackie Chan n’a jamais voulu casser son image de gendre idéal comique acrobate. La seule part d’humanité qu’il nous accorde, ce sont les doloristes génériques de fin de ses films, où le spectateur est invité à souffrir pour son corps malmené lors des prises ratées. Il n’a vraiment dévoilé […]
Si Du ciment sous les plaines faisait entrer Noir Désir dans la violence sonore, son troisième album est celui qui concrétise
toutes ses ambitions, avec encore plus de bruit, mais mieux maîtrisé.
Les murmures approbateurs générés par ce premier album seraient-ils uniquement conséquents du larsen irisant leurs chansons? Vulgaire succès critique, assez révélateur d’un certain snobisme indie -la indie-police, gardienne vigilante du temple, dénonciations et lettres anonymes, bienvenue tous les soirs au 36.15 Lenoir-, qui confond allègrement indépendance d’esprit et étroitesse du ciboulot. Accordons cependant aux laborieux […]