critique
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La série raconte, en 7 épisodes et en temps réel, un détournement d’avion. À coups de cliffhangers et de rebondissements ingénieux, la série captive grâce à une mécanique bien huilée.
Depuis 1998, le festival de l’autre cité des vents (Essaouira, au Maroc) met en avant la bande son des musiciens guérisseurs marocains, à travers des rencontres avec des musicien·nes venu·es du monde entier mais aussi des concerts dans le droit fil de ce séculaire savoir-faire. Une double orientation qui indique le cap d’une communauté musicale, partagée entre innovation et tradition, à l’image de la programmation de cette 24e édition qui a accueilli des centaines de milliers d’aficionados. État des lieux.
Du 23 au 25 juin, le festival rémois a mis à l’honneur la scène française, multipliant les allers-retours entre têtes d’affiches et quelques propositions plus pointues, plus défricheuses. Et donc peut-être plus séduisantes.
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Harrison Ford dit adieu à un autre de ses personnages mythiques devant la caméra de James Mangold.
Avec “How to Save a Dead Friend”, Marusya Syroechkovskaya expose douze ans d’une vie de rien où le besoin d’échappatoire guide l’intime et les images. Poignant.
Entre plateaux de cinéma et chambres à coucher, le cinéaste américain orchestre un fascinant badinage entre Adèle Exarchopoulos, Ben Whishaw et Franz Rogowski.
En se faisant sage habité d’un besoin de fédérer, le rappeur d’Atlanta, échappé de Run The Jewels, commet un album renversant qui aborde aussi bien la santé mentale que les dysfonctionnements institutionnels et racistes de son pays. Et emmène dans son sillage l’immense héritage contestataire noir-américain.
Déplacée de l’automne à l’été, la 7e édition (gratuite) de Move, festival de danse, performance, film et vidéo, est consacrée à la création féminine, l’incontrôlable et l’empouvoirée. Au fil d’espaces tout en suggestion, sorcières, ensorceleuses et guérisseuses apparaissent sans jamais s’offrir.
Entre post-punk, acid-folk et ambient, le groupe de Michael Gira navigue en turbulentes eaux profondes sur ce nouvel album fleuve dont émerge un extraordinaire morceau hors normes de près de 45 minutes.
Les archives du musicien américain nous offrent ce “Picture of Bunny Rabbit” à la beauté fragile, nouveau disque posthume centré sur son instrument fétiche : le violoncelle.