critique
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Adaptant pour son premier long métrage une BD de Gébé, Jacques Doillon signait une comédie utopiste réjouissante qui se heurte aujourd’hui aux illusions perdues.
En s'emparant du scénario d’un film inachevé de Clouzot, Claude Chabrol filmait, en 1994, un bonheur conjugal que la jalousie transforme en cauchemar hitchcockien. Emmanuelle Béart est solaire et François Cluzet, impressionnant en paranoïaque peu à peu coupé de la réalité.
Rendant ses lettres de noblesse à l’épithète “ciselé”, Stephin Merritt confectionne une collection de chansons courtes aux idées longues.
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Deux ans après Le Tunnel végétal, mémorable virage en français, Stéphane Milochevitch poursuit sa quête d’une chanson “téléguidée par les ondes”.
Un court métrage qui envisage la noirceur sociale comme une drôle de comédie et acte le passage réussi l'actrice à la réalisation.
L’ep d’un talentueux représentant de la mélodie française ouvragée.
Luís, VRP portugais au tempérament fantasque, est poussé à la retraite. Une comédie revigorante ponctuée de séquences musicales.
Après son Aventura brésilienne de 2014, l’indomptable Sébastien Tellier se laisse domestiquer sur un sixième album où l'électronique reprend le dessus sur l'acoustique. De la pop digitalisée par un songwriter syncrétique, et toujours amoureux.
Dix-septième album pour l’infatigable Américain, qui recycle toujours les sons de sa jeunesse sans perdre ni sa verve politique ni son indécrottable romantisme.
Owen Pallett poursuit les explorations pianistiques et schizophréniques entamées avec Heartland en 2010. Un album entre vérité et mensonges dans lequel il fait bon se perdre.