critique
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Où sont passés les intellectuels dans les médias depuis 1989 ? Interrogeant la transformation de la valeur publique des idées sous l’influence des technologies numériques, le sociologue Rémy Rieffel nuance le rétrécissement de la vie des idées dans les médias de masse en rappelant le rôle clé de la presse écrite et des nouveaux espaces médiatiques dans la circulation des idées.
L’auteur suédois nous invite de nouveau dans son univers absurde, pour dire la violence du monde moderne.
Quand Sally Poppy est condamnée à mort, elle se déclare enceinte. Un jury de femmes délibère et peut épargner sa vie. “Le Firmament”, au scénario digne d’une série à suspense écrit par l’Anglaise Lucy Kirkwood, est servi par une belle troupe.
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Intelligente étude de personnages autant que film généreusement engagé, une reconstitution réussie sur la lutte du MLAC dans les années 1970 pour la légalisation de l'avortement.
Un livre de mémoires très plaisant sur la fabrication du cinéma à Hollywood des années 1970 à l'an 2000.
Michael Winterbottom nous offre un tableau tout aussi impitoyable que touchant de la gestion de la crise du Covid par le gouvernement anglais, intrinsèquement liée au bilan politique de Boris Johnson, son chef sur cette période.
Trente-cinq ans après la sortie du film de Ron Howard, l’adaptation sérielle de “Willow” s’avère sans saveur, confuse et fort dispensable.
Quelques mois après “Incroyable mais vrai”, Quentin Dupieux revient avec une parodie potache qui convoque des super-héros discount et des comédien·nes en roue libre.
Si la cinéaste britannique Andrea Arnold nous revient avec un documentaire sur Luma, une vache laitière dont on suit le quotidien, il ne semble pas fou d'y trouver les mêmes traces de cinéma de fiction qu'elle esquisse depuis 20 ans, à savoir les réalisations de grandes héroïnes. Une femme, une vache, et la beauté, la sensualité, la souffrance. Les sillons de l'âme qui tentent de goûter à la liberté.
Précédé de sa bonne carrière en festival (notamment à Locarno où il a obtenu le Léopard d'or du meilleur premier film), “She Will” est un film contradictoire, pétri de bonnes intentions et salutaire, mais qui surplombe parfois le registre horrifique qu'il investit.