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Avec “L’Imposture”, Zadie Smith signe son meilleur roman. Une revisitation du roman victorien pour mieux en combler les ellipses autour d’une Angleterre esclavagiste en Jamaïque. Au passage, elle aura livré un très beau portrait de femme, abolitionniste, qui va se libérer en écrivant. Rencontre chez elle, à Londres, dans son cher NW (North Western) où elle a grandi et est revenue s’installer en 2020.
Les cinq Parisiens dégoupillent un rock intense, grunge et noise à l’urgence inconfortable.
L’écrivaine britannique revisite le roman victorien pour révéler sur quoi l’Angleterre se fonde : l’esclavage en Jamaïque. Un magnifique portrait de femme.
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Avant même que le récit se déploie, la mort est au cœur du nouveau film de Thierry de Peretti. Le temps aura beau remonter, il nous conduira impitoyablement jusqu’à la disparation brutale de son héroïne, Antonia. La mort, elle semblait déjà flotter autour de la jeune reporter-photographe corse dont le film va nous dérouler l’existence.
Ultime film de la réalisatrice – Sophie Fillières est décédé le 31 juin 2023 à 58 ans après avoir pu achever le tournage –, “Ma vie ma gueule” est sans aucun doute son long métrage le plus personnel, celui qui cherche avec un mimétisme parfois troublant une synchronicité entre le personnage qu’elle filme et son propre reflet. L'histoire suit trois moments de la vie d’une femme de 55 ans engourdie dans une grande crise existentielle et donne le sentiment qu’il avance et qu'il trébuche en même temps que son personnage.
A guest unveils themselves by answering our nosy questions. Today, director Lukas Dhont, who had gotten the Grand Prix in the 2022 edition of the Cannes film festival for his film Close, and who is president of the jury for the Queer Palm this year.
Après l’ouverture de la compétition avec le film meta de Quentin Dupieux, les sections parallèles proposent leurs propres films d’ouverture. Dont le court métrage fort de Judith Godrèche ici en interview et celui, posthume, de Sophie Fillières.
Inspiré d’un fait divers réel (une tueuse de nourrissons en série danoise), un catalogue complaisant d’images horrifiques.
Dans un court métrage réalisé avec un millier de femmes et d'hommes victimes de violences sexuelles, Judith Godrèche orchestre une symphonie de gestes pour dire la prison du silence.
Avec “Diamant brut”, Agathe Riedinger donne une ampleur nouvelle aux motifs et préoccupations à l’œuvre dans son court, “J’attends Jupiter”, dans un premier long métrage prometteur mais entaché par une tonalité doloriste.