Musique
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Contrairement au jazz ou au funk, qui s’exposent depuis toujours au grand jour avec le rap, la soul vécut longtemps avec lui une relation cachée. Mais suffisamment influente pour faire naître un genre à part entière : le R&B, qui leur permettra de vivre leur union en toute liberté. Retour sur les pionniers du rapprochement.
La 3e édition du Festival d’Essaouira aura fait vivre à ses participants des instants inoubliables. Théâtre à dimension mythologique, la ville marocaine a réussi, une fois encore, l’alchimie des sons, des lieux et des personnes. Avec, en filigrane, la musique des Gnaouas, devenue véritable phénomène populaire.
On redécouvre enfin une génération perdue d’écrivains noirs américains, contemporains flamboyants de la soul identitaire de Sly Stone ou du jazz libertaire d’Albert Ayler. Clarence Cooper, Ishmael Reed ou Iceberg Slim ont tous les trois, à leur manière, rompu le dialogue avec les ordres de la littérature blanche pour inventer leur propre langue : brutale, sensuelle, incandescente, militante et flambeuse. Une définition possible de la soul.
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Brillant collectif de producteurs gravitant derrière le meilleur hip-hop américain contemporain, de Pharcyde à Slum Village, de Common à Mos Def, des Roots à D’Angelo, les Soulquarians ont entrepris un méticuleux et généreux chantier de rénovation des grimoires soul et funk. La vraie dream-team des Etats-Unis, ce sont eux.
En fournissant au hip-hop quelques-uns de ses premiers samples historiques, la musique de Chic servit brillamment de pont entre funk, disco et hip-hop. En ce début d’été, à New York, le groupe de Nile Rodgers retrouvait la scène et invitait en première partie l’un de ses plus iconoclastes ambassadeurs en France : Alex Gopher.
Pour s’y retrouver en s’amusant, le rock possédait le roman Haute-fidélité de Nick Hornby et ses mémorables Top 5 de tout et de n’importe quoi. Le hip-hop peut désormais revendiquer l’extraordinaire Ego trip’s book of rap lists, recensement maniaque de tout ce qui fait le rap.
En juillet de l’année dernière, Werner Geier un des pontes de la scène électronique viennoise voyait plus loin que l’effet de mode en prédisant “bientôt, plus personne ne se souciera des musiciens autrichiens”. Le succès grand public de Kruder et Dorfmeister lui aura donné tort, transformant un engouement de spécialistes en une reconnaissance […]
L’exposition organisée lors des deuxièmes Rencontres Internationales d’Architecture d’Orléans vient de fermer ses portes. Elle présentait les projets de 30 architectes de talent, sélectionnés pour leur dynamisme et leur vision particulière des problématiques liées à l’urbanisme. Pour ceux qui ont raté cette occasion d’admirer un rapide et brillant échantillon de l’architecture contemporaine, séance de rattrapage grâce à notre mini-galerie.
Initié par François Raffinot en 1997 dans le cadre des programmes de la SACD (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques) en Avignon, Vif du Sujet permettait d’abord d’inviter un danseur à choisir un chorégraphe, celui-ci devant lui écrire un solo. Depuis que Karine Saporta l’a repris en main, elle provoque rencontres, retrouvailles et met l’accent sur l’éphémère de chaque aventure. Rencontres avec Grand Magasin, Bernardo Montet et François Raffinot.
Qu’ont donc en commun Arlequin, Tarô-Kaja et le roi Singe de l’Opéra de Pékin ? C’est toute la problématique de Monnaie de singes de Didier Galas, qui, à travers la rencontre de trois personnages venus d’orient et d’occident, compose une fable sur la nature humaine.