Musique
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Genèse, le nouvel album de Passi, impressionne : vocabulaire au scalpel, beats savants et audaces des musiques en font l’événement de la rentrée du hip-hop français.
Pour se réinventer ou se surprendre, le rock est allé très loin en cette fin d’année. De Radiohead aux fascinants Sigur Rós, c’est même sur une autre planète qu’il s’est ressourcé, au plus grand mépris des frontières et des douaniers.
Non seulement le rap aura survécu aux années 90, mais il entre dans le nouveau siècle les idées en avant.
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Grande revenante de la rentrée, la soul a choisi plusieurs masques, du R&B au UK garage, pour prouver que sa sensualité canaille tenait sur la distance d’un album.
Depuis une dizaine d’années, ce n’est plus un gros mot : la pop française, autrefois timorée et aux ordres, existe et prend désormais toutes les libertés. Rentrée des classes, de moins en moins vertes.
Avant de sortir son nouvel album, PJ Harvey donne des nouvelles.
Précédé d’une avalanche de rumeurs, Kid A, le quatrième album de Radiohead, est bien le monstre annoncé qui casse les guitares mais aussi la glace. Récit d’une odyssée avec deux rescapés : Johnny et Colin Greenwood.
[Archives] Pour le décès Rachid Taha, nous republions un entretien que le chanteur avait accordé aux Inrocks en 2000. /// Pionnier de quelques fameux rapprochements entre rock, musiques électroniques et chants traditionnels, qui font aujourd'hui la fortune de Leftfield, Moby ou même de quelques roturiers de la world-music, Rachid Taha, éternel nomade, a toujours refusé de stagner. Alors que sort son fougueux et hédoniste "Made in Medina", retour sur un parcours d'opposant et de fêtard.
On lui annonçait des lendemains qui déchantaient, des nervous breakdowns, des queues entre les jambes. Le rock, électrique et fiévreux, sera pourtant une valeur étonnamment en hausse de la rentrée, grâce notamment à la grande PJ Harvey.
Double actualité pour le trépidant chef d’orchestre Valery Gergiev, à la tête de son illustre théâtre Kirov de Saint-Pétersbourg : un concert à Paris et la première discographique de Semyon Kotko, le plus méconnu des opéras de Prokofiev.