Livres

Les luttes contre les inégalités, le racisme et les violences policières ont nourri les essais de l'année, pourvoyeurs d'imaginaires solidaires et émancipateurs à l'usage des générations présentes et à venir.

Jamais la littérature n’aura été autant imprégnée du monde, de sa précarité, de ses fractures et de ses angoisses. De Michel Houellebecq à Léonora Miano, comment dire adieu au monde, ou le réparer ?

Léonora Miano a publié cette année le magistral Rouge Impératrice, histoire d'amour aux allures de saga dans une Afrique futuriste forte et unifiée. Un regard qui porte loin.

Les manifestations réprimées dans la violence, les mensonges des politiques, le refus d'une invitation officielle et, bien sûr, la publication de l'intense Ghetto intérieur.

Dans Nino dans la nuit, publié en janvier dernier, Simon et Capucine Johannin célébraient l’énergie et la hargne d’une jeunesse précaire, noctambule et flamboyante. Ils racontent 2019 à l'aune de cette question : dire ou ne pas dire ?

Avec l’album Touchées, le dessinateur met en lumière, à travers une fiction, la pratique bénéfique de l’escrime thérapeutique pour les victimes de violences sexuelles. Rencontre.

Anthropologue de formation, Ellison Cooper puise dans ses connaissances scientifiques et historiques pour signer le thriller, Sacrifices, où se mêlent monstres antiques et sacrifices humains. Addictif et érudit.

A la fin de l’ère victorienne dans Journal d’un homme sans importance, George et Weedon Grossmith métamorphose le quotidien spectaculairement dénué d'intérêt de petits-bourgeois bêtas en matériau comique réjouissant.

Avec La Main verte, adaptation d'un texte d'Edith Zha, la dessinatrice Nicole Claveloux imaginait dans les années 1970 une histoire fantasmagorique qui a conservé toute son étrangeté.

Comédie humaine noire à la mise en forme soignée, la série Stray Bullets de David Lapham se révèle addictive.