Revue - Trafic n°18

La bombe à neurones trimestrielle vient à nouveau titiller la pensée universelle et plus particulièrement celle du cinéma. Le n° 18 de Trafic s’ouvre sous l’égide philosophique d’une phrase de Gilles Deleuze : “Il n’est pas facile de savoir ce qui nous appartient, et pour combien de temps.” La structure du numéro semble vouloir répondre […]

Dialogue Est-Ouest : Jim Jarmusch

Cinéaste des villes, Jim Jarmusch a éprouvé le besoin de partir dans les champs, histoire de rêver Dead man, un western burlesque et poétique. L’occasion de mettre l’auteur de Down by law et de Night on earth à la question sur le plus mythique et américain des genres hollywoodiens. L’homme aux cheveux blancs aime son western impur, quand il se frotte dans les marges à d’autres genres ou lorsqu’il dynamite la légende dorée de l’Ouest.

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Don Alan Pennebaker en 1995

Réalisateur mythique du superbe Don’t look back road-movie de 1965 à la modernité insolente, enfin visible sur grand écran-, l’Américain Don Alan Pennebaker aura offert au jeune Dylan ses plus belles images. Celui qui a passé sa vie à traquer la vérité du quotidien revient ici sur l’éternité magnifique de ses trois semaines dans les traces de Dylan.

David Puttnam

Depuis son entrée dans le cinéma anglais au début des années 70 (Midnight express, Les Chariots de feu, Mission, La Déchirure), David Puttnam a su offrir une image atypique du producteur de cinéma. Pas de cigare ni de grands gestes, une conscience extrême de ses échecs et une méfiance instinctive vis-à-vis du succès.

Cape et poignard/La femme à abattre

Notre époque manque cruellement de ces Lang et Walsh mineurs, où les bons triomphaient du Mal. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, un physicien américain est envoyé en Europe afin de rapatrier dans le camp allié des savants élaborant sous la contrainte une bombe atomique pour les nazis. Si Cape et poignard fait […]

Entretien GVS - "Prête à tout" - 12/95

Toujours pas remis de l’échec carabiné de « Even cowgirls get the blues », l’auteur de « My own private Idaho » va peut-être rebondir avec « Prête à tout », un « film de studio » réussi et personnel. Gus Van Sant revient sur ses ratages et ses réussites, évoque l’homosexualité latente dans « Lawrence d’Arabie » et déniche même des passerelles entre « Even cowgirls » et « Autant en emporte le vent » comme entre « Drugstore cowboy » et « La Guerre des étoiles ».

Rocco et ses frères

Un superbe mélodrame social dans lequel Visconti offrait à Delon l’un de ses plus beaux rôles. Dommage, c’est en VF.

Prête à tout

« Prête à tout » ressemble à ces objets, rares aujourd’hui, qui ont bâti l’âge d’or d’Hollywood : les films de studio avec une âme. Une structure à la Mankiewicz, un humour corrosif à la Wilder pour une œuvre accessible mais personnelle : Gus Van Sant se refait une santé.

Prête à tout

Nicole Kidman en salope intégrale, prête à tout pour devenir une star de la télévision. Une satire jubilatoire et édifiante de la société contemporaine.

Careful

A Tozblad, l’inceste couve sous le puritanisme : une féerie sophistiquée, fille naturelle de Murnau et de Pierre & Gilles.

Le magazine

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