Dangereuse sous tous rapports : Catherine Breillat

Romancière à 18 ans avec L’Homme facile, réalisatrice de Tapage nocturne, 36 fillette, Sale comme un ange, et aujourd’hui Parfait amour !, Catherine Breillat a toujours déclenché la controverse. Sans doute parce qu’elle traite frontalement de sujets que l’on préfère habituellement esquiver ou aborder de biais ­ les relations humaines, le sexe, le désir, la guerre entre hommes et femmes ­, parce qu’elle essaie toujours de filmer l’infilmable.

Rome is burning

Avec Jonas Mekas et Stan Brakhage, Shirley Clarke est à l’origine du mouvement underground new-yorkais. Labarthe et Burch nous la font redécouvrir. En janvier 1968, la Cinémathèque française signale qu’une météorite particulière a creusé un cratère dans toutes les têtes cinéphiliques : Shirley Clarke. Sa singularité -­ un petit chapeau melon à la Annie Fratellini […]

La promesse : rencontre avec les frères Dardenne

Voyage au pays de Tintin à la rencontre de Luc & Jean-Pierre Dardenne, réalisateurs "nouveaux venus" de 40 ans. Disciples du metteur en scène engagé Armand Gatti, les frères Dardenne ont déjà réalisé depuis vingt ans des vidéo-reportages dans les cités ouvrières, des documentaires sur la Résistance en Wallonie ou sur la grève générale belge de 1960, et deux films de fiction. Si l’on découvre seulement aujourd’hui leur formidable Promesse, on peut voir ce film comme l’aboutissement d’une patiente démarche artistique, éthique et politique.

“Breaking the Waves” : cinéma de la révélation et de la cruauté

Avec “Breaking the Waves”, Lars von Trier s’aventure sur le territoire sacré de Dreyer, ramenant dans sa musette la perversité d’un Buñuel et les couleurs du mélodrame hollywoodien. Comme son héroïne, écartelée entre le dogme et l’expérience, la croyance et le doute, le passé et la modernité, le cinéaste finit par fondre miracle et mirage, cinéma de la révélation et cinéma de la cruauté

Lars par Barr

Pour se débarrasser de sa peau de poisson du Grand bleu, Jean – Marc Barr est entré dans l’univers torturé de Lars von Trier avec Europa puis Breaking the waves. Et est devenu son ami.

Phobic affair : Lars Von Trier

Cinéaste secret, fuyant le contact avec les médias, même quand il s’agit de faire la promotion de son dernier film Breaking the waves, Lars von Trier est aussi un jeune homme dont le parcours chaotique et une image du père qui vole en éclats expliquent les phobies. Une filmographie marquée par le désordre, véritable chair à psychanalyse qui complète à merveille la biographie parcellaire de son auteur.

La planète du sage : Manoel de Oliveira

Cinéaste ayant débuté au temps du muet, Manoel de Oliveira enchaîne depuis une dizaine d’années film sur film : alors qu’il est déjà à pied d’ uvre sur un nouveau tournage, sa Party sort aujourd’hui.Vieil homme hyperactif, parce qu’il n’a « plus beaucoup de temps », de Oliveira donne des interviews rares : un propos qui chemine entre la métaphysique et l’état du monde, la religion et l’histoire, les femmes et le cinéma. Mais toujours avec une légèreté propre à l’art de la conversation.

Pascal Bonitzer & Jackie Berroyer

Qu’est- ce qui pouvait bien réunir Jackie Berroyer, zébulon éclectique de Charlie hebdo ou de Canal+, et Pascal Bonitzer, austère théoricien des Cahiers et scénariste de Rivette ? Un film, Encore, comédie désenchantée et portrait en filigrane de la génération soixante-huitarde. Mais surtout une intelligence commune, une ouverture d’esprit, une sensibilité plus riches et complexes que ne l’indiquent des itinéraires professionnels renvoyant une image forcément réductrice.

Revue - Projections

Après six numéros annuels, la revue anglaise Projections, dirigée par John Boorman et Walter Donohue, s’est imposée comme l’une des meilleures revues de cinéma au monde. Dans ses précédentes livraisons, on pouvait lire, entre autres, les journaux de John Boorman, Bertrand Tavernier et Francis Coppola, un entretien croisé entre Quentin Tarantino et Brian De Palma, […]

Balte-là : Sharunas Bartas

Tête de Cobain et belle allure chiffonnée, Sharunas Bartas est aussi peu volubile que ses beaux films énigmatiques. Ce proto-slacker slave a renoncé à questionner le monde, préférant l’observer intensément.

Le magazine

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