Un citoyen au-dessus de tout soupçon

A l’heure des élections américaines et de son Los Angeles 2013 anarcho-ironique, la suite du New York 1997 d’il y a quinze ans, John Carpenter parle de l’état politique de son pays, de Ford et Hawks, de sa position étrange dans le cinéma contemporain. Il ne faut pas s’y tromper : derrière le genre fantastique dans lequel on le cantonne, Carpenter est l’un des derniers représentants de la tradition classique hollywoodienne.

Irma Vep

En imaginant le tournage d’un remake des « Vampires » de Feuillade, Olivier Assayas réussit à poser ludiquement et légèrement d’importantes questions de cinéma.

86/96 : 100 films et 25 cinéastes

Depuis 10 ans, les valeureux scribes du service cinéma s’étiolent dans la moiteur de salles chichement éclairées par des fantômes s’agitant plus ou moins harmonieusement sur l’écran. Après les débats, ratiocinations, réévaluations, engueulades homériques, insultes et compromis d’usage, voici la liste, ni idéale ni définitive, des 100 songes ­ que l’on appelle aussi films ­les plus prégnants de ces années-là.

Attaque

Le sujet tient en une phrase : un capitaine en proie aux affres de la peur refuse de soutenir ses hommes lors d’une attaque, en laissant quelques-uns se faire massacrer. Un huis clos psychologique sur les rapports de pouvoir et de devoir va se jouer entre quatre officiers, avec pour point d’orgue la lâcheté d’un […]

Les Hommes le dimanche

Mise en scène de Robert Siodmak et Edgard G. Ulmer, scénario de Billy Wilder et Fred Zinnemann, sur une idée de Kurt Siodmak (le frère de Robert), photographie d’Eugen Schäfftan… Derrière la caméra, la jeune équipe n’est composée que de futures pointures hollywoodiennes. Mais devant, en revanche, uniquement des inconnus. En particulier deux hommes et […]

Rétrospective à la Cinémathèque : Youssef Chahine

Ecartelé entre ses racines arabes, son ouverture au monde et sa fascination pour Hollywood, Youssef Chahine fait du cinéma depuis quarante – cinq ans. Présentation d’une uvre hétéroclite ­ visible jusqu’au 3 novembre à la Cinémathèque, puis du 9 novembre au 29 décembre à l’Institut du monde arabe ­ et portrait d’un cinéaste humaniste, natif d’Alexandrie et citoyen du monde.

Morgan

Entre marxisme mentholé et fable animalière, Morgan est une petite merveille sixties, une satire fantaisiste et sincère. Avec Morgan, a suitable case for treatment, sorti en 1966, on est déjà loin du réalisme social du free cinema dont Karel Reisz fut l’un des fers de lance. Nous sommes dans la subjectivité triomphante des Swinging Sixties, […]

The Goldschmidt album...

Le dernier des dégénérés. Alors qu’on redécouvre son œuvre, le dernier survivant de l’Entartete Music vient de disparaître à l’âge de 93 ans. Berthold Goldschmidt s’est éteint le 17 octobre dernier à Londres, dans l’appartement où il posa ses valises ce jour d’automne 1935, quelques mois après que l’Allemagne, son pays natal, l’eut déclaré persona […]

Une femme qui s'affiche

Sous ses airs de fable édifiante stigmatisant la publicité, ce film très ambigu trouve ses beautés loin de la morale.

Citizen Kane

Au-delà de son statut de chef-d’œuvre, hit éternel des ciné-clubs et des classes de lycée, le premier film de Welles reste aussi sidérant que poignant.

Le magazine

Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine