Arts & Scènes

Tour de France des villes arty cet été, en vingt étapes. D’Avignon et Arles à Nice et Tours. Des villes où l’art vibre, attire l’oeil et détourne des habitudes.

Le modèle d’exposition de l’art, dominé par le “white cube“, est de plus en plus contourné : plusieurs projets artistiques, cet été en France, renouvellent la manière de regarder des oeuvres d’art, en dehors des musées et des galeries. Enquête dans ces lieux improbables où l’art entre par effraction.

Aux foisonnantes Rencontres de la photographie qui se tiennent à Arles tout l’été, 3 expositions attirent l’œil en particulier : celles de David Fathi, de Masahisa Fukase et de la photo iranienne contemporaine.

Chaque semaine, le meilleur des exposition d’art contemporain à Paris et en région

La Maison rouge n’a cessé de nous ravir avec des expositions inclassables et nous en offre la plus belle preuve avec “I Did it my way”. Composition dédalesque, l’exposition s’amuse à faire divaguer le spectateur entre des univers allant de Louis XIV à Sylvie Vartan en passant par Cocteau.

L’exposition toulousaine permet d’établir un premier bilan de la génération artistique post-internet. Et d’imaginer quels nouveaux chemins elle pourrait prendre.

Au Festival d’Avignon, elle incarne la compagne de Molière dans la nouvelle pièce de Frank Castorf. A la rentrée, au cinéma, elle sera la Barbara de Mathieu Amalric. Un doublé fracassant pour une actrice qui embrasse ses rôles et son travail avec exaltation.

Pour sa 4e carte blanche dédiée aux artistes contemporains, le musée des Arts asiatiques ouvre à Prune Nourry l’espace muséal dans sa totalité. L’artiste déploie un triptyque asiatique qui s’insère dans les collections permanentes, amorçant ainsi un émouvant et poétique dialogue avec les œuvres du musée.

Recomposant le trio des Bonnes de Genet, la féministe Katie Mitchell distribue le rôle de Madame à un homme et fait des bonnes des travailleuses déplacées.