Serge Gainsbourg

[Numéro spécial Gainsbourg] L'artiste canadien cultive une certaine différence quant à l'inspiration apportée par Gainsbourg dans son travail, celle de ne pas vouloir plonger complètement dans son œuvre.

 [Numéro spécial Gainsbourg] Fin des années 1950, en décalage avec le rock naissant mais synchrone avec la Nouvelle Vague, Ginsburg devient Gainsbourg, pianiste patibulaire et dandy déambulant entre le jazz et la chanson. Ambiance polar teintée d’exotisme, références littéraires et cynisme à la boutonnière, il entre chez les yéyés tel le loup dans la bergerie. En attendant son heure, il est déjà en avance.

Depuis trente ans, l'œuvre monumentale de “l'homme à tête de chou” se joue des frontières et infuse durablement tous les genres musicaux. Vu de l'extérieur, Gainsbourg est toujours actuel.

[Numéro spécial Gainsbourg]  Novembre 1987, Gainsbourg vient de publier You’re Under Arrest. Soumis à l’exercice du blind-test, Serge sort les bons mots et se choisit des compagnes et compagnons de désespoir, de Billie Holiday à Sid Vicious. Un Gainsbarre en pleine bourre et un Gainsbourg sans fard.

[Numéro spécial Gainsbourg] Avec ses initiales prédestinées, le triple lauréat des Victoires de la musique 2021 ne pouvait qu’admirer l’œuvre de Gainsbourg. Il nous explique pourquoi.

[Numéro spécial Gainsbourg] Digne héritier d'une écriture gainsbourienne, MC Solaar revendique l'inconsciente influence du virtuose des mots et des sens cachés.  

Entre 1963 et 1964, Gainsbourg sort des caves de Saint-Germain. La fièvre de la pop anglaise, des rythmes caraïbes puis africains gagne deux de ses albums les plus charmants : le minimaliste Gainsbourg confidentiel et l’exubérant Gainsbourg percussions. Une période bénie.

[Numéro spécial Gainsbourg] Proche de Serge Gainsbourg, avec qui il a composé le légendaire Histoire de Melody Nelson et plusieurs bandes originales de films, Jean-Claude Vannier revient sur leur rencontre. Sans coup férir ni langue de bois.

[Numéro spécial Gainsbourg] Propulsée adolescente dans la lumière des projecteurs avec le single Lemon Incest et l'album Charlotte For Ever, Charlotte Gainsbourg porte depuis l'héritage paternel, travaillant à l'ouverture publique de la maison mythique du 5 bis, rue de Verneuil.

Entre 1966 et 1971, connecté avec Londres et secondé par des arrangeurs fabuleux, l’homme à tête chercheuse transforme le paysage de la pop française et celui des musiques de films. Plongée dans les années psychédéliques qui donneront naissance aux albums Bonnie and Clyde, Initials B.B. et Jane Birkin-Serge Gainsbourg.