Dominique Boutonnat
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La question de la succession à Dominique Boutonnat à la tête du système de financement public du cinéma est un problème plus politique que jamais à l’aune du chaos ambiant.
Poursuivi pour agression sexuelle sur son filleul, Dominique Boutonnat a été condamné à trois ans de prison par le tribunal de Nanterre ce vendredi 28 juin. Il a annoncé, dans la foulée, cesser l’exercice de ses fonctions.
Accusé d’agression sexuelle par son filleul, le président du CNC était jugé vendredi 14 juin. Dans sa décision, mise en délibéré au 28 juin prochain, le parquet de Nanterre a seulement requis trois ans de prison avec sursis.
Autour de Judith Godrèche, acteur·ices, producteur·ices et collectifs de cinéma se sont mobilisé·es ce lundi 13 mai devant le CNC pour réclamer le retrait de son président, accusé d’agression sexuelle par son filleul.
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Le parquet de Nanterre a indiqué que Dominique Boutonnat, visé par une plainte d'agression sexuelle sur son filleul, sera jugé en juin.
Le président du Centre national du cinéma avait déjà été mis en examen pour les mêmes faits en février 2021. Il comparaîtra devant un tribunal correctionnel.
Vivement critiqué par la Société des Réalisateurs de Films et mis en examen en 2021 pour des faits de violences sexuelles, Dominique Boutonnat a été reconduit par Emmanuel Macron à la présidence du CNC pour un nouveau mandat de trois ans.
Alors que son mandat s’achève le 24 juillet prochain, le président du CNC Dominique Boutonnat est sous le feu des critiques de la part de la société des réalisateurs de films (SRF), qui a affirmé s’opposer fermement à sa reconduction.