Et puis après on verra bien

Une écoute superficielle de Superflu est super-trompeuse : rarement anodin et souvent superbe, Et puis après on verra bien marie, loin de toute supercherie, le confort superfin des pop-songs et le grain super-8 du nouveau folk américain. Trêve de superlatifs.Superflu : “qui est en plus de ce qui est nécessaire, qui n’est pas strictement nécessaire […]

Chat noir, chat blanc

Le temps retrouvé. Après quelques films soûlants, Emir Kusturica est de retour. Le truculent Chat noir, chat blanc propage une énergie contagieuse et un humour hénaurme. Avec le temps, le cinéma de Kusturica avait tendance à s’épaissir. Arizona dream (1993) était un film morbide qui laissait un souvenir aussi marquant qu’indistinct, comme ces rêves-cauchemars obsessionnels, […]

Central do Brasil

Le deuxième film de Walter Salles, Ours d’or à Berlin, ne comble pas les attentes suscitées l’an passé par son beau Terre lointaine. Evacués la mélancolie résistante et les plans contrastés de Terre lointaine, place nette à l’uniformité esthétisante et à la bonhomie charitable ! Durant le premier quart d’heure, on croit Salles désireux de […]

Batman & Robin : Subzero

Joel Schumacher ayant définitivement couvert Batman de ridicule à grands coups de costume poutre-apparente et de soporifiques éclats pyrotechniques, c’est du côté de la série animée dont est issu ce second long métrage que l’on se réfugiera si on veut retrouver l’ambiguïté de notre cher et bon vieux justicier masqué. Plus adulte que ses deux […]

Tokyo eyes

Avec Tokyo eyes, son quatrième long métrage, le discret Jean-Pierre Limosin réinvente l’art de la fugue et réussit le saisissant portrait d’une ville. Un film gracieux et funambule. Dans le Tokyo contemporain sévit un mystérieux tueur en série. Les journaux en parlent, la police est à sa recherche. La fille qui vit avec le détective […]

Anastasia

L’originalité d’Anastasia, film d’animation, est de reposer sur des faits historiques. C’est pourquoi, sans doute, il prétend toucher “grands” aussi bien que “petits”. Qu’on nous pardonne cette vanité de considérer le film du point de vue d’un “grand” pour remarquer, non sans un sourire sardonique, qu’il satisfera autant les historiens de la Révolution russe, puisqu’il […]

L'arche du desert

Comme souvent dans le cinéma (et le théâtre) arabe, L’Arche du désert est une fable métaphorique. Assez proche d’ailleurs par son propos du Destin de Chahine, mais en plus abstrait et intemporel, en plus épuré. Ici, Mohammed Chouikh s’attaque d’emblée au racisme ordinaire dont la dimension la plus bénigne en apparence, l’esprit de clocher, peut […]

Don

Avec Don, Abolfazl Jalili organise un imbroglio narratif tendant à l’amoralité, ce qui est plutôt rare dans un cinéma iranien en général très à cheval sur la loi, religieuse ou civile. Curieux cinéaste iranien que Jalili. A la fois fidèle aux normes culturelles nationales et en dehors. Très distinct formellement et narrativement du poétique Danse […]

Mémoire d'éléphant

Humanité infernale, proximité de la folie, souvenirs de la guerre : la publication en français de Mémoire d’éléphant et Connaissance de l’enfer, les premier et troisième romans du Portugais António Lobo Antunes, permet enfin de découvrir la genèse de son oeuvre. Un univers féroce, entre héritage célinien et critique sociale. On s’est habitués, depuis une […]

51ème Festival de Locarno - 1998

Comme les années précédentes, le 51ème Festival de Locarno a assumé son rôle de découvreur de talents, concilié la part expérimentale et la part populaire du cinéma et confirmé son statut de quatrième grand festival européen. C’est peut-être en voyant le très beau Arbre des cerises du Catalan Marc Recha qu’on s’est rappelé le judicieux […]

Le magazine

Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine
Le magazine