Convié sur BFMTV à réagir aux accusations de blasphème durant la cérémonie d’ouverture des JO, Thomas Jolly se défend.
Depuis la tenue de la cérémonie d’ouverture des JO ce vendredi 26 juillet, les réseaux sociaux se déchaînent. Thomas Jolly a-t-il, oui ou non, fait une référence à La Cène de Leonardo Da Vinci avec sa mise en scène d’un banquet queer sur la Seine, où des personnalités comme Paloma, Nicky Doll ou encore Philippe Katerine, dénudé et recouvert de peinture bleue, ont posé et défilé avec fierté ?
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À coups de remarques souvent LGBTphobes, les réactions ne se sont pas fait attendre. Accusé de blasphémer et de se moquer de la religion chrétienne en parodiant cette œuvre mythique représentant Jésus et ses apôtres, Thomas Jolly est sous le feu des critiques. La Conférence des évêques de France a notamment déploré “des scènes de dérision et de moquerie du christianisme”.
Invité sur le plateau de BFMTV aux côtés de sa collaboratrice Daphné Burkï, le directeur artistique de la cérémonie a essayé de mettre fin aux rumeurs en affirmant que la peinture de De Vinci n’était “pas [son] inspiration” : “Je crois que c’était assez clair, il y a Dionysos qui arrive sur cette table. Il est là, pourquoi ? Parce qu’il est dieu de la fête […], du vin, et père de Sequana, déesse reliée au fleuve. L’idée était plutôt de faire une grande fête païenne reliée aux dieux de l’Olympe… Olympe… Olympisme.”
Face aux critiques de l’extrême droite française, le metteur en scène a répondu : “Vous ne trouverez jamais chez moi une quelconque volonté de moquerie, de dénigrer quoi que ce soit. J’ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie.”
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