Le polémiste d’extrême droite, qui réclamait à son ex-éditeur 3 millions d’euros pour rupture abusive de contrat, a été débouté de sa demande par le tribunal judiciaire de Paris mercredi 25 octobre.
Lors d’un procès s’étant tenu le 31 mai dernier, il avait réclamé à Albin Michel, son ancien éditeur, 3 millions d’euros de dommages et intérêts pour rupture abusive de contrat. Mercredi 25 octobre, Éric Zemmour a finalement été débouté dans sa demande par le tribunal judiciaire de Paris, selon les informations de Livres Hebdo.
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Le polémiste d’extrême droite a en outre été condamné à restituer à la maison d’édition les 30 000 euros qu’il avait touché lors de de la signature de son contrat – un accord amiable avait été passé -, et doit également rembourser les frais de justice (10 000 euros) engagés par Albin Michel.
“Une variante moderne de l’arroseur arrosé”
Celui qui n’était alors pas candidat à l’élection présidentielle avait porté plainte en 2021 lorsque qu’Albin Michel avait refusé, après cinq collaborations antérieures, de publier son nouveau livre La France n’a pas dit son dernier mot. L’éditeur avait justifié sa décision par l’ambition de l’auteur de “devenir un homme politique” et de “faire de son prochain livre un élément clé de sa candidature”.
“On peut se féliciter que la Justice n’ait pas été dupe de la grossière opération de communication victimaire lancée par Éric Zemmour dans le cadre de sa pré-campagne électorale de l’époque. C’est une variante moderne de l’arroseur arrosé”, a réagi auprès de Livres Hebdo l’avocat d’Albin Michel, Christophe Bigot.
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