Je te promets, attendue sur TF1 en février, transpose l’univers de la famille Pearson sous nos latitudes hexagonales. Notre avis sur la question…
A quoi tiennent les bonnes histoires ? A leur universalité, pourrait nous suggérer le visionnage de This Is Us qui, depuis cinq ans, fait battre nos cœurs à l’unisson de la famille Pearson, dont elle déplie le vécu et les affects en une arborescence romanesque aux ramifications infinies.
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C’est en tout cas ce que semblent penser les créateur.trices de Je te promets, l’adaptation française de ce succès américain, qui le déclinent avec une précision de copiste, souvent au plan ou à la réplique près, et dont les apports visent principalement un ancrage sociogénérationnel – la naissance des triplés a lieu le jour de l’élection de François Mitterrand, la voix de Johnny Hallyday berce le générique et Michaël, le nouveau Kevin, est joueur de foot à l’OM.
Si un frisson familier nous saisit par instants, comme pour rappeler la puissance du matériau d’origine, sa vibration émotionnelle semble comprimée au bout d’un tunnel. Lissée par la mise en scène et alourdie par une interprétation chancelante, la traversée de ce décalque distille une impression de déjà-vu dérangeante. Que manque-t-il pour animer cette contrefaçon aux coutures grossières ? L’assurance de Jack, les larmes de Kate ou la voix de Randall, ces singularités qui tissent les bonnes histoires et les font scintiller d’un éclat inimitable.
Je te promets sur TF1 à partir du 1er février
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