En 2016, Ulysse 31 a fêté ses 35 ans. La série animée de Jean Chalopin et Nina Wolmark, qui fit le bonheur de la génération VHS, est encore honorée par les fans francophones, comme le prouve la récente mise en ligne de l’épisode-pilote en langue japonaise sous-titré français. Si l’exercice périlleux de la VF, de […]
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En 2016, Ulysse 31 a fêté ses 35 ans. La série animée de Jean Chalopin et Nina Wolmark, qui fit le bonheur de la génération VHS, est encore honorée par les fans francophones, comme le prouve la récente mise en ligne de l’épisode-pilote en langue japonaise sous-titré français. Si l’exercice périlleux de la VF, de Ken le Survivant à Dragon Ball, est partie intégrante de l’imaginaire d’enfance pour beaucoup, elle fut souvent l’apanage de doubleurs trop excentriques. Cette revalorisation linguistique fait ainsi le plus grand bien.
Ulysse 31, c’était l’équilibre des tonalités, une jolie forme de vulgarisation culturelle, entre l’attrait infantile de Nono, petit robot burlesque, et l’imaginaire mythologique spatialisé, nous initiant dès le plus jeune âge à la matière des récits homériques (Télémaque, Lotophages, Calypso, Hadès, les Sirènes) comme à l’esthétique du futurisme kubrickien (2001 l’odyssée de l’espace ayant influencé le design de la série). Un mash-up atemporel à l’image de Capitaine Flam et Albator.
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