Ils sont geeks, cruels, loufoques, losers, ou mégalos sur les bords. Ils sont en tout cas ce sans quoi les comédies américaines n’auraient pas (ou pas eu) la même saveur, et ceux sans qui notre goût immodéré pour les séries seraient tellement moins fort. De Georges Costanza à Lucille Bluth : les dix personnages les plus cools, et surtout drôles de la télé US. (Attention, classement subjectif sous forme de déclaration d’amour en vue.)
Ron Swanson de Parks and Recreation: le misanthrope
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Nick Offerman dans Parks and Recreation
Il aime les armes, la viande, la chasse, le silence plus que les gens, et déteste plus que tout le gouvernement. Ron Swanson y travaille pourtant et dirige la bande de bras cassés du département des parcs et loisirs dans Parks and Recreation (NBC). Son interprète Nick Offerman arrive en tout cas à nous faire rire rien qu’avec un haussement de sourcils ou mouvement de moustache. Un sommet du cool.
George Costanza de Seinfeld: le super loser
Doit-on encore présenter l’inénarrable George Costanza ? Tous les types de lose lui sont tombés dessus : chauve, petit, pas très compétent au travail donc souvent au chômage, un degré de séduction avec les femmes proche du -10, et surtout une capacité à ruiner chaque petit moment de bonheur de la vie qui peuvent lui arriver. Malgré (et grâce) à ce portrait robot peu ragoûtant, il reste l’un des meilleurs personnages de sitcom de tous les temps.
Jack Donaghy de 30 Rock: le super winner
Alec Baldwin dans 30 Rock.
Grâce à la génialissime Tina Fey, on a découvert Alec Baldwin dans 30 Rock. Oui, bien sûr, on sait qu’il avait joué dans des films avant. mais est-ce bien le même homme? Le capitaliste-sexiste-républicain-bordeline Jack Donaghy est une machines à réplique cultes qui nous a rendu accro pendant sept saisons. Démonstration ci-dessous avec ce guide de la manipulation très représentatif.
Lucille Bluth de Arrested Development: la « best mom ever »
Jessica Walter dans Arrested Development.
Dans la famille déglingos d’Arrested Development, je demande la mère. Lucille Bluth est amorale, un poil alcoolique, narcissique et aussi vampirisante que dévalorisante avec ses chers enfants. Quiconque l’aurait pour mère aurait besoin d’une bonne thérapie d’au moins 15 ans pour s’en remettre. Une idée du rêve pour tout psy qui se respecte.
Michael Scott de The Office: le pire des boss (ou pas)
Steve Carell dans The Office.
Il est à peu près nul en tout, mais là où il se dépasse en niveau d’incompétence c’est dans son rôle de manager. Michael Scott c’est un peu le pire boss que vous ayez eu dans votre vie, puissance mille mais avec un avantage de taille : il est interprété par Steve Carrell, génie vivant.
http://www.youtube.com/watch?v=yDmQMa2x3yA
Abed de Community: l’essence du geek
Danny Pudi.
Dans la catégorie super geek, la bande de The Big Bang Theory fait presque pale figure face à Abed de la trop confidentielle Community. Il est bien sûr fan de comics, un peu asocial, d’une intelligence hors-norme et super calé niveau références pop. Mais ce qui est vraiment fort, c’est que le supra geek est bourré de talents cachés assez géniaux. C’est à la fois un super danseur, un super athlète, un polyglotte, un rapper, et prédit même parfois ce qui va arriver. Super cool.
Selina Meyer de Veep: la moins professionnelle des Vices Présidentes
Julia Louis-Dreyfus dans Veep.
Pour tous les fans de Seinfeld: oui Julia Louis-Dreyfus est toujours aussi géniale et sa performance dans Veep vaut le détour. Plus incompétent et anti-politiquement correct (par accident) que Selina Meyer, tu meurs. Comment est-elle devenue vice Présidente des Etats-Unis alors? Le plus grand mystère de la série. Mais c’est sûrement parce qu’elle « aime les gens. Et la politique« .
Louis dans Louie: le super loser (bis) mélancolique
Louis C.K. dans Louie.
Louis C.K. est un des comiques américains les plus drôles du moment. Le mariage gay, les réseaux sociaux, le célibat etc. : tous les sujets actuels deviennent hilarants sous sa moulinette acerbe. Pour sa série Louie, il produit, scénarise, réalise, et joue le rôle principal d’un comique loser à moitié dépressif. Immanquable.
Larry de Curb your enthusiasm : Monsieur Catastrophe
Larry David dans Curb your enthusiasm.
Père de Seinfeld et génie de la comédie, Larry David prouve qu’il en a encore sous le capot avec sa série semi autobiographique Curb your enthusiasm. Larry y campe un producteur qui a tout pour être heureux, mais qui ne sait pas ni se taire, ni s’arrêter quand il le faut. Et c’est tant mieux. Comme attiré fatalement dans les situations les plus invraisembles qui soient, il est le roi officiel du quiproquos désopilant.
Barney Stinson de How I met your mother : le serial lover
Neil Patrick Harris dans How I met your mother.
« Challenge accepted », « Have you met Ted? », « Legendary« … Barney stinson c’est le champion de la réplique culte et surtout du running gag. Neil Patrick Harris, spécialiste des présentations de cérémonies aux US (Tony Awards, Emmy Awards) sait tout faire avec brio : il danse, chante, séduit et se prend des claques comme personne. Si How I met your mother déçoit depuis plusieurs saisons, c’est sûrement parce que ses scénaristes ont usé jusque la corde les ressorts comiques de ce personnage pilier, néanmoins « awesome » à bien des égards.
http://www.youtube.com/watch?v=JSS3748FRuU
{"type":"Banniere-Basse"}