Sur la même longueur d’onde scénaristique, la série d’Andy Siara paraît bien pâlichonne à côté de son aînée.
C’est ce qu’on appelle un problème de timing. The Resort arrive alors que, depuis deux ans, l’une des meilleures séries a pour cadre un hôtel de luxe avec, à la clef, un mystère s’emparant de vacanciers qui n’en demandaient pas tant. On parle de The White Lotus, évidemment, à laquelle la création d’Andy Siara fait irrémédiablement penser, même si c’est injuste. Ici, un couple d’Américains trentenaires passe ses vacances au sud de Cancún, sur la Riviera Maya, au Mexique.
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Emma et Noah fêtent leur première décennie ensemble mais le séjour de rêve promis est dès le début perturbé quand la première trouve par hasard un téléphone contenant des informations cruciales sur une affaire vieille de plus de quinze ans…
Manque de charisme
Alors que son aînée a su faire preuve à la fois d’ironie et d’ampleur, scrutant avec minutie les passions humaines et la question du privilège, The Resort paraît toute petite, très premier degré. Il arrive que de jolies scènes surgissent, notamment quand nous suivons en flashback ce qu’il s’est passé en 2007. Mais dans sa partie contemporaine, et sans devenir pour autant désagréable, la série enfile les clichés. Peut-être parce qu’au-delà de ses faiblesses d’écriture, elle repose sur un duo d’acteur·ices – Cristin Milioti et William Jackson Harper – sans grand charisme.
The Resort d’Andy Siara, avec Cristin Milioti, William Jackson Harper… Sur Canal+.
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