Glamour, émouvante, audacieuse : « The L.A Complex » est la série qu’on attendait sur Hollywood.
L’hiver dure mille ans, mais peu nous importe, puisque The L.A. Complex existe. Depuis un mois, cette création canadienne – tout de même située à Los Angeles, ne déconnons pas – nous enchante au point qu’elle pourrait jouer le rôle tant convoité de série attrape-coeur pour 2012.
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Une poignée de filles et de garçons s’y croisent sous le soleil cruel de Californie. Ils sont acteur, danseuse, comique, musicien, plutôt jeunes. Ils frappent aux portes du show business car ils n’ont pas la clef. A travers eux se dessine une vue en coupe de l’entertainment assez juste, entre castings, auditions et amourettes plus ou moins déchirantes. La fascination pour les coulisses d’Hollywood joue à plein.
http://youtu.be/ctDHH7JAra8
Au premier abord, on pourrait confondre The L.A. Complex avec une fiction postado de plus, puisqu’elle ne recule devant aucune ficelle estampillée soap. Mais quelque chose résiste à la catégorisation : une atmosphère, des couleurs, un amour des personnages et des rues de la ville. Filmée en décors naturels, simplement, sans grands moyens, la série brille par sa fraîcheur et son spleen délicat.
On aime son sens de l’instantané et son sentimentalisme sans chichis. Un instant, elle fait penser à Melrose Place (culte, mais problématique), un autre à Entourage (culte, mais inégal), un autre encore à Newport Beach (culte tout court). Cette manière de naviguer entre plusieurs univers colle très bien au thème profond de la série, l’instabilité chronique de ceux qui ont choisi de vivre sans savoir de quoi demain sera fait. A Hollywood ou ailleurs, c’est toujours captivant.
Olivier Joyard
The L.A. Complex créée par Martin Gero. Sur la chaîne canadienne CTV
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