La dernière rentrée des lycéen·nes de Moordale, la vie de Bernard Tapie racontée par Netflix, la nouvelle série avec le grand Bob Odenkirk… On fait le point sur les séries du mois !
Sex Education saison 4
Dernier round pour Sex Education. La série teen la plus bienveillante de Grande-Bretagne, qui ausculte depuis 2019 les tourments sexuels et sentimentaux d’une poignée d’ados, revient pour une quatrième et ultime saison le 21 septembre prochain. On y abandonnera le lycée de Moordale – ses allures d’université américaine et ses élèves surlooké·es comme échappé·es d’un film de campus des années 1980 – fermé à la fin de la saison 3, pour découvrir le Cavendish Sixth Form College. Et si les élèves de Moordale se croyaient progressistes, ils et elles vont découvrir en Cavendish un espace encore plus ouvert et bienveillant, et des élèves tous·tes plus déconstruit·es les un·es que les autres. L’occasion pour Otis de mettre à l’épreuve ses talents de sexologue en herbe.
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Le 21 septembre sur Netflix
The Changeling
Décrite par son producteur et acteur principal, Lakeith Stanfield, comme “un conte de fées horrifique”, la nouvelle mini-série d’Apple, adaptée d’un roman à succès de Victor LaValle, intrigue fortement. On y suit Apollo, libraire new-yorkais et père de famille, qui, suite à un événement traumatisant, sera confronté à la disparition de sa femme. Sa quête pour tenter de la retrouver, dans un New York mystérieusement transformé et peuplé de personnages et créatures inquiétant·es, se transformera en une odyssée paranoïaque et horrifique, brouillant la frontière entre cauchemar et réalité. Le trailer diffusé début août donne de bonnes raisons de croire en cette série hybride et pleine de promesses, sur laquelle flotte un doux parfum d’elevated horror.
Le 8 septembre sur Apple TV+
Tapie
Il fallait l’imaginer : une mini-série en 7 épisodes avec Laurent Lafitte dans le rôle de Bernard Tapie (disparu en 2021). Tapie retrace la vie, de ses débuts hésitants à son ascension fulgurante en passant par les nombreux bourbiers juridiques qui ont constellé la carrière de l’homme d’affaires. Souvent fâché avec la justice, celui qui fut vendeur d’électroménager, politicien, président de l’Olympique de Marseille, acteur, et même chanteur, aura donc droit à son biopic posthume, annoncé en grande pompe par Netflix, qui produit la série co-créée par Tristan Séguéla et Olivier Demangel. Si le trailer diffusé en juillet dernier laisse présager le pire – un goût pour l’hagiographie et un soupçon de populisme – on jugera sur pièces.
Le 13 septembre sur Netflix
66-5
Jeune avocate d’affaires dans un prestigieux cabinet parisien, Roxane voit sa vie bouleversée quand son mari et associé est accusé de viol. Contrainte de quitter son cabinet, elle devra tenter de se reconstruire en tant qu’avocate pénaliste à Bobigny, dans la cité de son enfance. Création originale Canal+ pilotée par Anne Landois (scénariste chevronnée notamment passée par Engrenages), 66-5 mettra en vedette Alice Isaaz (Les Yeux jaunes des crocodiles, Elle, Play) et s’annonce comme une série post-MeToo, mâtinant fiction juridique et drame social.
Le 18 septembre sur Canal+
Lucky Hank
C’est donc sur OCS qu’atterrira, en terres hexagonales, la nouvelle série d’AMC, diffusé depuis mars aux États-Unis. Bien reçue outre-Atlantique, la série pilotée par Paul Lieberstein (scénariste ayant notamment œuvré sur The Office, où il incarnait aussi l’éternel désabusé Toby), raconte la crise, sinon existentielle, du moins de la quarantaine bien tapée, que traverse le pas si chanceux William Henry Devereaux, Jr., directeur du département d’anglais d’une petite université de Pennsylvanie. En plus de devoir s’accommoder de collègues envieux·ses et d’étudiant·es malotru·es, Hank est secrètement tétanisé par le syndrome de la page blanche, après avoir publié, des années plus tôt, un roman ayant rencontré un certain succès. La série pourra compter sur les talents de Bob Odenkirk (mythique Saul Goodman de Breaking Bad et Better Call Saul) dans le rôle-titre.
Le 19 septembre sur OCS
The Morning Show saison 3
Après deux saisons de haute tenue, la série mettant en vedette Jennifer Aniston et Reese Whiterspoon revient pour un troisième round très attendu. Plongée névrotique dans les coulisses autant que portrait sans concession d’une matinale télé aux États-Unis – la plus suivie du pays – The Morning Show parvenait, dans ses deux premières saisons, à ausculter avec justesse et le degré d’acidité qui convient, ce monde sans pitié en vase clos, d’abord à travers les conséquences du mouvement MeToo (en saison 1), puis à l’aune de la pandémie de Covid-19 (en saison 2).
La troisième saison verra l’apparition de deux nouveaux personnages : l’excellent Jon Hamm (inoubliable Donald Draper de Mad Men) dans la peau d’un magnat de la finance intéressé par la chaîne, et Nicole Beharie (Sleepy Hollow, la série) dans celle d’une nouvelle présentatrice.
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