Supergirl a tout cassé lors de son arrivée sur CBS la semaine dernière. Faut-il succomber ?
Pourquoi l’équivalent féminin de Superman ne s’appelle-t-il pas Superwoman ? La question concerne Otto Binder et Al Plastino, créateurs de cette héroïne en 1959 pour DC Comics, mais Kara la pose quand même à sa chef dans le journal où elle travaille. Kara, 20 ans et des poussières, est le personnage central de la nouvelle série US la plus regardée cette rentrée. Nous pouvons même vous dévoiler un scoop : Supergirl, c’est elle.
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Cousine de Superman
Cousine de Superman, elle entame son travail de justicière contre les forces du mal (du mâle ?) quand le premier épisode débute, et se plaint donc auprès de sa boss du petit nom choisi par les médias pour la qualifier. Elle vient tout juste de sauver un avion de la catastrophe au-dessus de Manhattan, pourtant, il lui importe en priorité qu’on ne l’appelle pas “fille” mais “femme”. Elle a évidemment raison. Si elle doit baisser la garde concernant son pseudo, sur le reste, cette blonde faussement discrète s’apprête à lutter pas à pas pour son identité.
Plus militant que Girls
Voilà ce que laisse entendre le pilote de Supergirl, étonnant objet à la fois daté dans son univers visuel, ses effets spéciaux, et ultracontemporain dans son rapport au féminisme, plus militant que dans Girls. Le mot “féministe” est d’ailleurs prononcé, ce qui, dans une série diffusée sur CBS, chaîne américaine conservatrice, amuse et fait du bien. L’avenir dira si Supergirl peut porter sur le long terme une évolution de la représentation des femmes-filles-etc. dans la culture mainstream sans recréer les clichés qu’elle souhaite éradiquer. A l’époque de Taylor Swift, rien n’est impossible.
Supergirl chaque mardi sur MyTF1 VOD, 1,99 € l’épisode
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