Le producteur et scénariste américain a été retrouvé mort dans un hôtel de Miami. Il avait 45 ans.
Silvio Horta, annonce Variety, a été retrouvé mort ce mardi 7 janvier dans un hôtel de Miami. S’il n’y a pas encore de confirmation quant à cette information, l’hypothèse avancée est celle d’un suicide.
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Le producteur était à l’origine de la série Ugly Betty, diffusée aux Etats-Unis entre 2006 et 2010. Adaptée de la série colombienne Yo Soy Betty, la fea, la série suit le personnage de Betty Suarez (interprété par America Ferrera), une jeune femme au physique ne répondant pas aux normes de beauté essayant de s’imposer dans un grand magazine de mode à New York, milieu où les apparences comptent plus que tout.
La série fut un grand succès, appréciée tant du public que de la critique, et reçut notamment deux Golden Globes en 2007 (meilleure comédie et meilleure actrice dans une comédie pour America Ferrera) et un Emmy Award de la meilleure actrice dans une série comique pour Ferrera également.
“Tu n’es pas heureux?”
Cette dernière, très attristée par le décès soudain du producteur, s’est exprimée sur son compte Instagram : “Je suis stupéfaite et j’ai le coeur brisé d’entendre la terrible nouvelle de la mort de Silvio Horta […]. Son talent et sa créativité m’ont apporté, à moi et à tant d’autres, une grande joie et lumière. Je pense à sa famille et à ses proches qui doivent souffrir en ce moment – et à toute la famille Ugly Betty qui ressent cette perte si profondément.”
https://www.instagram.com/p/B7Cg9OehJkj/
Silvio Horta avait, quant à lui, fait part de son ressenti en demi-teinte en 2008 face au succès de sa série, expliquant : “La première année où je me suis lancé dans Ugly Betty, tout le monde me demandait tout le temps ‘Tu n’es pas heureux? Tu dois être ravi. Tu as une série à succès. Tu dois vivre les meilleurs moments de ta vie.’ Et non, je ne l’étais pas. C’était épuisant. J’étais épuisé quand je rentrais chez moi le vendredi soir, j’étais juste paralysé. Je ne voulais pas sortir. Je ne voulais pas avoir d’interactions sociales et j’avais tellement de travail. C’était ça, c’était ma vie. »
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