Zooey Deschanel crève l’écran dans une nouvelle comédie maligne.
Dans le cortège des nouvelles séries, on ne l’avait pas placée en tête de liste. New Girl nous a pourtant tapé dans l’oeil et s’annonce comme l’un des succès mérités de la saison. Voilà une comédie au potentiel générationnel peut-être pas digne de Friends, mais pourquoi pas de How I Met Your Mother – les paris sont ouverts.
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http://youtu.be/2qqojuj1zoU
Le pitch glisse dans l’air du temps, tout en respectant les fondations domestiques de toute sitcom qui se respecte : un fille de bientôt 30 ans se fait larguer par son mec et atterrit en colocation avec trois garçons ébahis. Ses galères sentimentales et sa propension à ne rien faire occupent le temps, l’affalement sur canapé joue d’ores et déjà un rôle majeur, Dirty Dancing aussi.
Déjà vu ? Légèrement, sauf que New Girl retravaille les clichés avec une fougue de tous les instants. Sa créatrice, Liz Meriwether, a l’âge de son personnage principal. Elle a écrit le scénario de Sex Friends et boit des Mojitos avec sa copine Diablo Cody. Cela n’a rien d’une assurance tous risques, mais son talent est réel. Surtout, cette scénariste punchy a trouvé l’actrice pour donner à sa complainte de femme esseulée une substance à la fois comique et pathétique.
Dès le pilote, Zooey Deschanel invente en direct une fille à la fois pleurnicharde, sexy et horripilante, avec un naturel que l’on croyait réservé au cinéma indépendant, dont elle est une égérie – remember 500 jours ensemble. Sauf que ses pérégrinations ont lieu sur la chaîne Fox, à une heure de grande écoute. Les nouvelles filles prennent le pouvoir, et c’est plutôt frais. On espère juste que le succès laissera le temps à Zooey de continuer la musique. Son groupe She & Him nous manquerait trop.
Olivier Joyard
New Girl, tous les mardis sur Fox
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