Le “binge-watching”, ou s’enfiler des saisons entières de House of Cards ou Orange Is the New Black, un dimanche sous la couette, n’a aujourd’hui plus rien d’un plaisir coupable. A tel point que, Netflix et autres plateformes de streaming vidéos seraient en passe de devenir la nouvelle drogue des “sérivores”. Mais de récentes recherches sur les personnes pratiquant […]
Le « binge-watching », ou s’enfiler des saisons entières de House of Cards ou Orange Is the New Black, un dimanche sous la couette, n’a aujourd’hui plus rien d’un plaisir coupable. A tel point que, Netflix et autres plateformes de streaming vidéos seraient en passe de devenir la nouvelle drogue des « sérivores ».
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Mais de récentes recherches sur les personnes pratiquant le « binge-watching » ont montré qu’elles développaient fréquemment une dépression, s’isolaient, et étaient souvent dans l’incapacité de contrôler leur comportement.
« Les résultats de nos recherches ont montré que les personnes qui se sentent déprimées ont tendance à regarder plus de programmes que les autres », explique Yoon Hi Sung, doctorante à l’université du Texas d’Austin et responsable de cette recherche.
Sur les 316 personnes qui ont répondu à un sondage en ligne, 237 correspondent à la définition du binge-watcher, définie par les chercheurs. Par rapport aux téléspectateurs non « binge-watcher », ils présentent des comportements dépressifs, et sont généralement plus solitaires.
Toutefois, aucun lien de conséquence n’a été établi entre la pratique du bing-watching et un état dépressif. L’enquête suggère uniquement une connexion entre les deux états. Vous pouvez donc continuer, sans crainte, de passer vos dimanches sous la couette, en compagne de Don Draper (Mad Men) ou de David Duchovny (Californication).
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