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Parmi les nombreux talents qui ont pu émerger du monde de l’animation en ce début de siècle, Genndy Tartakovsky est un génie indispensable. Qu’il s’agisse du Laboratoire de Dexter, des premières saisons en animation 2D de Star Wars : Clone Wars, de Samurai Jack ou encore des films Hôtel Transylvanie, l’auteur a développé une filmographie unique, dont la variété des genres et des tonalités n’a d’égale que sa connaissance pointue de la grammaire du cinéma, qu’il parvient à ramener à une épure du mouvement digne des cartoons d’antan.
Avec Primal, nouveau mastodonte de la chaîne Adult Swim, le cinéaste semble une nouvelle fois repousser les limites de cette démarche, au travers de dix épisodes muets suivant un homme préhistorique, sorte de Rahan hypertrophié qui tente de survivre dans un monde rempli de dinosaures. Oblitérant une quelconque réalité historique au profit d’un univers purement fantasmatique, Tartakovsky présente dès cette bande-annonce des visuels rugueux et dantesques, dans un élan cinégénique qui allégorise la violence primitive. En débutant ce trailer sur les mots de Lord Byron « la terre entière n’avait plus qu’une pensée, — et c’était la pensée de la mort« , le postulat de Primal ne peut être plus clair. Autant dire que l’on a hâte de découvrir cette fresque au fort potentiel épique, mythologique, voire métaphysique.
Primal sera disponible sur Adult Swim à partir du 7 octobre.
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