Nos pubards préférés sont de retour ce dimanche 7 avril à la télévision américaine dans la saison 6 de Mad Men.
“Ils ne font rien que fumer et parler dans un bureau dans Mad Men”, s’exclame la fille à son père dans 40 ans : mode d’emploi de Judd Apatow. Ça nous a fait beaucoup rire. Tout en sachant que pour certains, Mad Men est effectivement juste ça, une série rétro où les gens parlent, boivent et fument à longueur de temps. C’est en partie vrai, et pourtant on est si accro qu’on attend la saison 6 depuis de très très longues semaines. Pour ces cinq raisons (parmi des centaines).
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1 Les années 70 (et un peu plus de débauche encore ?)
Au cas où la longueur des pattes de Roger Sterling vous échapperaient, on approche dangereusement des années 70 en ce début de saison 6. La saison 5 nous laissait en 1967, et on a cru comprendre aux chemises à fleurs, choucroutes de cheveux, et autres pattes d’eph’ sur les photos de cette nouvelle saison qu’on allait prendre un tournant stylistique. Libération sexuelle, émancipation de la femme ou autre nouveau trip sous LSD de ce même Roger, la température risque encore de monter d’un cran.
2 L’action, la comédie et la romance
Pour ceux qui en douteraient, il se passe vraiment des choses dans Mad Men. Cette saison 5 nous a d’ailleurs abandonné dans le doute quant à l’avenir de plusieurs personnages majeurs. Don va t-il abandonner sa vie maritale rangée (et sa fidélité à Megan) ? Peter va-t-il revoir Meg? L’agence Sterling Cooper Draper Price va t-elle sortir indemne d’avoir pactisé avec le diable et vendu le corps de Joan pour une nuit au géant automobile Jaguar? (Non, promis, ça ne ressemble pas aux Feux de l’amour en vrai)
Beaucoup de questions en suspend dans la narration dont on aimerait connaître le déroulement, mais pas tant que de retrouver les crises existentielles de Don et le spleen ambiant propre à la série.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=6-UuEWNNSYY
3 De nouvelles scènes cultes
Le zou bisous bisou de Megan de la saison 5, la scène dite du Carrousel de la saison 1 ou encore le coup de folie de Betty Draper contre les pigeons dans la saison 2, Mad Men regorge de moments d’épiphanie télévisuelle qui lui font dépasser de loin son statut de lanceuse de tendance rétro et de show à l’esthétique impeccable.
http://www.youtube.com/watch?v=uMr3NCqCvYE
4 Les femmes
Si l’on a beaucoup moins vu la glaciale et borderline Betty Draper dans la saison 5, les femmes de la vie ne Don n’en ont pas pour autant été moins présentes et au cœur de notre intérêt pour la série. La sulfureuse Joan qui quitte son militaire de mari et accepte de se prostituer pour être à la tête de l’agence. Peggy qui s’émancipe de Don et démissionne pour un plus gros poste ailleurs. Sally Draper, aux portes de l’adolescence, désormais l’un des plus beaux personnages de Mad Men. On les a toutes laissées en plein bouleversement à la fin de la saison 5 mais une chose est sûre, elles ont pris le pouvoir.
5 Don Draper
Il a beau être un menteur-usurpateur d’identité-infidèle, on a rarement autant aimé un personnage de série. Certes on aimait bien d’amour fou le parrain-tueur-infidèle Tony Soprano, alors pourquoi pas Don Draper.
Au delà des mystères qui l’entourent dans les premières saisons (et sa classe évidente), son personnage a évolué en homme cynique et mélancolique, parfois drôle, et même sensible. Le total package c’est lui (ceci est un mauvais jeu de mots considérant la « polémique » de très haut niveau qui a fait trembler le web ces dernières semaine).
Le guide complet de ce ceux qui voudraient se rafraîchir la mémoire avant d’attaquer la nouvelle saison par ici ou là.
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