En 2017, un nouvel équipage partira braver les dangers et explorer les possibilités de l’espace infini et de l’univers foisonnant de Star Trek. Cette prochaine mission se dévoile peu à peu.
Alors que la saga de science-fiction façon space opera fête ses 50 ans, et que Star Trek : Sans limites de Justin Lin, troisième opus cinématographique de la nouvelle « chronologie Kelvin » initiée par J.J. Abrams en 2009, occupe toujours les salles obscures, c’est au tour de la prochaine série (la sixième, et première depuis dix ans) lancée à l’exploration de cet univers toujours à re-découvrir de nous donner de ses nouvelles. Le show, malicieusement intitulé Discovery, pour le moment seulement annoncé par un beau trailer plus visuel qu’informatif, s’est dévoilé un peu plus à l’occasion de la convention Star Trek : Mission New York ce week-end, par l’intermédiaire de ses créateurs et producteurs Bryan Fuller et Alex Kurtzman, de son scénariste Kirsten Beyer et de son consultant Nicholas Meyer.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Tout d’abord, le titre démontre bien, à l’instar de Star Trek : Sans limite, une volonté de renouer avec l’essence du show et la promesse de son créateur Gene Roddenberry, faites d’exploration spatiale et d’émerveillement, aux côtés d’un équipage dont la mission consiste à braver tous les dangers pour repousser les limites de l’humanité, comme les grands explorateurs d’autrefois sillonnaient les océans à la découverte de nouveaux mondes. Derrière son sens premier et littéral, « Discovery » est aussi un hommage à la célèbre mission de la NASA et au 2001 : L’Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick.
Au delà de cette ambition de réactivation un brin nostalgique des codes de la saga, les créateurs font part de leur enthousiasme à l’idée de s’approprier ce monde ouvert comme un bac à sable aux possibilités infinies, et d’inventer de nouvelles planètes et races d’extraterrestres pour le peupler. Ils rappellent également leur attachement au caractère optimiste et visionnaire de la série sur le plan technologique comme humain : Star Trek a notamment offert au public le premier baiser mixte de l’histoire de la télévision (entre une femme noire et un homme blanc), et a intégré un russe à son équipage en pleine guerre froide. Les possibilités de perpétuation de cet esprit progressiste à notre époque ne manquent pas.
Concernant le scénario en lui-même, on apprend que les événements dépeints prendront place dix ans avant la série originelle – investir ce « trou » scénaristique inexploré permettrait une plus grande liberté -, et que nous les vivrons pour la première fois non pas à travers les yeux du capitaine (qui sera une femme), mais d’un simple membre d’équipage, gage d’une vision originale de la vie du vaisseau. Enfin, et à la manière de l’univers étendu de Star Wars, la série sera accompagnée par plusieurs romans et comics qui lui seront complémentaires, approfondissant le passé de ses personnages ou certains événements moins développés à l’écran.
Côté réalisation, le vétéran des séries David Semel (Beverly Hills, Buffy contre les vampires, Dawson, Heroes, Legends et plus récemment The Strain et The Man in the High Castle) aura la charge de mettre en boîte le premier épisode, quand le second sera mis en scène Vincenzo Natali, le cerveau à l’origine du brillant Cube en 1997, et plus récemment du thriller de science-fiction malaisant sur fond de manipulation génétique Splice. Star Trek : Discovery est attendue pour janvier 2017, sur CBS puis Netflix. En attendant, on s’offrira quelques instants de nostalgie au son de l’indémodable thème composé par Alexander Courage, et de cette voix sortie du fond des temps et de l’espace : « Space. The final frontier… »
{"type":"Banniere-Basse"}