Avec Claire Danes en agent de la CIA psychotique, Homeland réinvente la série d’action politique.
On en a parlé abondamment cet été, mais le rendez-vous officiel avec Homeland, série de l’année, a lieu cette semaine. Pas question de rater les aventures de Carrie Mathison (Claire Danes, idéalement tendue), agent de la CIA parano et psychotique persuadée que le marine accueilli en héros après sept ans de captivité en Irak a été “retourné” par l’ennemi et prépare une attaque terroriste. Ceux qui en sont restés à 24 heures chrono vont avoir un choc.
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Homeland redistribue les cartes de la série d’action politique. Ne sacrifiant ni la subtilité, ni l’entertainment, cet enfant naturel de Jack Bauer et de Rubicon – belle série d’espionnage nébuleuse, annulée au bout d’une saison en 2010 –, en prise avec le trouble du monde, a compris que pour ne pas finir comme Rubicon il faut rester implacablement palpitant.
http://www.youtube.com/watch?v=Zoo8nMNes88&feature=related
Implacable, Homeland l’est aussi quand il s’agit de sonder l’intimité de ses personnages brisés. Dans le dernier épisode de la saison, Carrie se tord sur la banquette arrière d’une camionnette et on réalise que jamais on n’a perçu ainsi dans une série, physiquement, la douleur de l’amour. Car Homeland est aussi (surtout ?) le portrait fêlé d’une femme amoureuse. À moins que ce ne soit le contraire.
Homeland, saison 1 sur Canal+, à partir du 13 septembre, 20 h 45
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