Le géant du streaming fait, une fois de plus, face à la censure : dans la ligne de mire de ces théocraties islamiques, les productions qui mettent en scène des personnages LGBTQIA+.
Dans un communiqué collectif diffusé mardi 6 septembre, les États membres du Conseil de Coopération du Golfe (Arabie Saoudite, Oman, Koweït, Bahreïn, les Émirats arabes unis et le Qatar) ont annoncé que certains contenus, “surtout ceux destinés aux enfants”, entraient en contradiction avec “les valeurs et les principes islamiques”. Si les séries ou films incriminés n’ont pas été précisés, l’Arabie Saoudite, par la voix de la télévision d’état Al Ekhbariya a explicitement pointé du doigt des créations qui feraient la promotion de l’homosexualité dans un pays où celle-ci est passible de peine de mort.
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Si Netflix ne les retire pas, la monarchie sunnite de Mohammed ben Salmane et ses voisins du Golfe menacent d’engager des poursuites judiciaires.
Netflix n’a pas encore réagi. Ce n’est pas la première fois que le géant mondial du streaming doit faire face à des menaces de censure. En janvier 2019, Netflix avait déjà retiré, après les pressions de Riyad, un épisode de l’émission Hasan Minhaj : Un patriote américain, qui critiquait le régime saoudien.
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