Si la baisse se poursuit, 2022 pourrait être la pire année de l’histoire du géant du streaming.
Ce n’était pas arrivé depuis 2011. En l’espace d’un trimestre, Netflix est passé de 221,84 millions d’abonné·es à 221,64, et la chute risque de ne pas s’arrêter là. En effet, si ses estimations s’avèrent exactes, la plateforme pourrait bien perdre 2,5 millions d’usagers supplémentaires d’ici la fin de l’année 2022. Dans un communiqué, Reed Hastings, PDG et fondateur de la plateforme de SVOD, revient sur cet accident de parcours.
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Plusieurs facteurs expliquent la baisse
Parmi les raisons invoquées, c’est le partage des mots de passe entre utilisateurs qui prédomine, une pratique répandue que Netflix cherche à endiguer depuis le début de l’année. La plateforme a même lancé la phase de test de l’une de ses potentielles mises à jour au Chili, au Pérou et au Costa Rica : les abonné·es peuvent ajouter davantage de profils sur leur compte pour 2 ou 3 dollars de plus.
La hausse ponctuelle des prix fait déjà parler d’elle depuis le début de l’année. Déjà en octobre 2021, l’abonnement premium était passé de 15,99 € à 17,99 €. Il a encore augmenté en janvier 2021 aux États-Unis, mais aussi au Royaume-Uni et en Irlande, où il coûte désormais trois euros de plus. Bien que l’entreprise n’ait pas encore évoqué l’instauration d’un tarif similaire en France, celle-ci est envisageable. Enfin, depuis mars 2022, la plateforme a suspendu ses services en Russie en réaction à son invasion de l’Ukraine.
L’annonce de cette baisse a déjà des conséquences. Dès la publication du communiqué, le cours de Netflix a perdu 37 % à Wall Street – une perte notable qui est une première pour la plateforme. Des mutations au niveau du modèle économique de l’entreprise sont également à prévoir selon Reed Hastings, qui a émis la possibilité de proposer des abonnements moins coûteux mais avec de la publicité.
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