Dans les années 80, Scott Baio était un objet de fantasme pour beaucoup de jeunes femmes et une star à part entière grâce aux séries Happy Days et Charles s’en charge. Mais qu’est-il devenu depuis les golden 80’s ?
Des débuts précoces
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Comme de nombreux américains d’origine italienne, Scott Baio grandit à New York, dans un Brooklyn encore très loin d’être gentrifié.
Très vite attiré par la comédie, il décroche son premier rôle à 16 ans dans Bugsy Malone. Réalisé par Alan Parker, le film donne à voir l’itinéraire de célèbres gangsters uniquement joués par des enfants et des adolescents, parmi lesquels on trouve une certaine Jodie Foster.
Un an à peine plus tard, il prend les traits de Chachi Arcola, le jeune cousin du roi du cool, le seul et unique Fonzie au sein de la série Happy Days crée par Garry Marshall, futur réalisateur de Pretty Woman. Pendant six années, son personnage va prendre de plus en plus d’ampleur, et devenir l’un des personnages phares de la série. Il aura même droit à son propre spin off, Joanie Loves Chachi, le temps de dix-sept épisodes seulement.
En parallèle, il s’essaie également à la chanson et sort deux albums de pop rock FM de bas étage entre 1982 et 1983. A l’écoute de quelques uns de ses singles, toute personne normalement constituée se rendra bien vite compte que l’acteur a manifestement zappé les cours de chant. Sans grande surprise, ses deux tentatives musicales sont des flops, et ce malgré son statut de sex symbol.
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Lorsque Happy Days tire sa révérence en 1984, Scott Baio est néanmoins une star montante de la télévision américaine. En toute logique, il enchaine avec une série où il campe le personnage principal.
Charles s’en charge ou l’apogée de sa gloire
Dès 1984, Scott Baio est la star de la série Charles s’en charge. Pendant cinq années il joue le rôle de Charles, un jeune étudiant qui officie aussi en tant que « baby sitter » de rêve pour une famille du New Jersey. Avec ce rôle de jeune homme propret il devient l’idole de nombreuses adolescentes. Sans doute galvanisé par son statut de « sex symbol », il forme un couple au début des années 90 avec celle qui deviendra le fantasme numéro 1 de tous les hommes de la planète à cette époque, Pamela Anderson.
Après cinq saisons et des audiences de plus en plus décevantes le show s’arrête finalement en 1990.
Les 90’s ou la succession de petits rôles
Après la fin de Charles s’en charge, l’acteur peine à retrouver un premier rôle dans une série de premier plan. On peut ainsi l’apercevoir ça et là dans des épisodes de Perry Mason, La fête à la maison, Une nounou d’enfer ou Veronica’s Closet. Il parvient néanmoins à décrocher un rôle récurrent entre 1993 et 1995 dans la série Diagnostic : meurtre aux côtés d’une légende de la comédie américaine, Dick Van Dyke.
A la même période, il enchaine les téléfilms de seconde zone dont certains sont même adaptés de romans de Danielle Steel. Une manière comme une autre de prendre conscience que ses années de gloire sont bel et bien derrière lui.
Il parvient néanmoins à s’illustrer dans une série de grande qualité près de dix ans plus tard en jouant le rôle d’un avocat dans quelques épisodes d’Arrested Development.
Un acteur rincé qui soutient Donald Trump
Après avoir galéré pendant une bonne dizaine d’années, Scott Baio retrouve finalement du boulot de manière fixe en 2012 avec la série See Dad Run, produite par Nickelodeon, spécialiste des programmes lisses et familiaux, qui font sans doute écho aux valeurs conservatrices de l’acteur. Pendant trois saisons il incarne David Hobbs, un ancien acteur de télévision qui décide de devenir père au foyer pour que sa femme comédienne puisse reprendre sa carrière en main. Sans grande surprise, la série se fait écorcher, sinon ignorer, par les critiques.
Depuis l’arrêt du programme en 2015, Scott Baio a donc beaucoup de temps libre pour lui. Malheureusement, l’acteur sur le retour semble vouloir l’occuper en louant les mérites du candidat « républicain » à la présidence américaine, Donald Trump. Selon l’ancienne gloire des 80’s le businessman est un homme qui veut redorer le blason de l’amérique simplement parce qu’il est doté d’une grande « bonté » et qu’il veut « sincèrement aider ».
Soutenir Donald Trump semble être devenue la seule activité de l’acteur qui doit sans doute y voir une opportunité pour refaire parler de lui. Il a ainsi fait la tournée des émissions de télé en énumérant les mérites et les qualités du très controversé Donald pour « refaire de l’Amérique, l’Amérique. » Sa dévotion est si intense qu’il s’est fait même exprimé lors de la Republican National Convention cet été. Comme quoi, toutes les scènes semblent valables pour les bouffons.
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