Elle incarnait l’héroïne de « Friday Night Lights ». L’amour que l’on porte à Connie Britton est une raison suffisante pour regarder « Nashville », sa nouvelle série.
Pour une scène avec Connie Britton dans la sympathique mais limitée série Nashville, certains seraient prêts à jeter n’importe quelle série HBO. Pourtant, il y a près de vingt ans, l’actrice a cru que sa carrière était fichue : elle venait de louper de peu le rôle féminin de Jerry Maguire. Elle fut finalement engagée dans Spin City, excellente sitcom nineties avec Michael J. Fox. Tout semblait plié : cela resterait son rôle le plus mémorable, elle apparaîtrait ensuite brièvement dans les couloirs d’A la Maison Blanche, puis dans quelques split-screens de la saison 5 de 24 heures chrono, avant de s’acheminer tranquillement vers l’oubli à l’aube de ses 40 ans. La pétillante rousse ne pouvait s’imaginer qu’il y aurait un jour un hashtag consacré à ses cheveux irréellement soyeux (#conniebrittonshair). Tout comme elle ne pouvait pas deviner que Friday Night Lights, pauvre série fauchée aux audiences médiocres sur l’équipe de football d’une bourgade texane, pour laquelle elle signa en 2006, deviendrait un chef-d’oeuvre aux yeux de beaucoup.
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Pendant cinq saisons vibrantes, elle y incarna Tami Taylor, femme de coach, mère de famille, proviseur idéale, féministe involontaire, et entra dans nos petits coeurs battants dès son premier « Y’ all ! » – apostrophe conviviale contractée de « you » et « all », utilisée par les gens du Sud. Son naturel y fit des merveilles, s’engouffrant comme un courant d’air dans les méthodes « cinéma vérité » de cette série miraculeuse. Son rôle de chanteuse country de Nashville joue bien sûr sur ce qu’elle est devenue grâce à FNL : une icône de l’americana. Et si en plus on vous dit qu’elle y chante très bien ?
http://www.youtube.com/watch?v=kD6u9DFd5Ak
Nashville à partir du 20 octobre, 20 h 50, TF6
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