Ode au poumon vert de New York, Central Park cultive une esthétique vieillotte agrémentée de chansons qui manquent de fraîcheur.
Dans la famille Tillerman, je demande le père, gestionnaire dépassé de Central Park, la mère, journaliste d’investigation pour le journal “le plus jeté dans les poubelles du métro”, la fille à la timidité maladive et le garçon ultrasensible. La tribu va déployer des trésors d’inventivité pour préserver le poumon vert de leur ville du cancer capitaliste lorsqu’une riche héritière décide d’y construire un complexe immobilier.
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Des ingrédients épars qui manquent de liant
Pour sa première série d’animation originale, la plateforme SVOD d’Apple s’est offert les services de Loren Bouchard, le créateur de Bob’s Burgers dont il réutilise les ingrédients principaux : famille excentrique, folie douce et petites combines. Si la recette fonctionne lorsqu’il s’agit d’approcher le parc, au gré de saynètes loufoques, comme une oasis indisciplinée où se croisent toutes les classes sociales, son assaisonnement n’est pas de première fraîcheur.
Ecrasés entre les calques d’une animation 2D façon sitcom rouillée, les personnages ont la fâcheuse tendance à pousser la chansonnette à chaque retournement de situation : malgré le lustre du casting vocal, ces envolées musicales extrêmement kitsch nous donnent envie d’abréger la promenade.
Central Park Le 29 mai sur Apple TV +
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