Qui n’a pas en mémoire la soundtrack de Romeo + Juliette, concentré sucré de sentimentalisme ado ? Ou les reprises gentiment kitsch traversant d’une part et d’autre Moulin Rouge!, d’Elton John à David Bowie ? C’est là l’univers de Bazz Luhrmann, cinéaste adepte d’une esthétique rococo et d’un lyrisme aussi hyperbolique et hystérique que flamboyant. […]
https://youtu.be/usv442G6H8A
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Qui n’a pas en mémoire la soundtrack de Romeo + Juliette, concentré sucré de sentimentalisme ado ? Ou les reprises gentiment kitsch traversant d’une part et d’autre Moulin Rouge!, d’Elton John à David Bowie ? C’est là l’univers de Bazz Luhrmann, cinéaste adepte d’une esthétique rococo et d’un lyrisme aussi hyperbolique et hystérique que flamboyant. Pour Netflix, le cinéaste propose une nouvelle fresque musicale dont voici les électrisantes premières images : The Get Down, série focalisée sur l’émergence de la culture hip-hop, nous promenant au coeur de la Grosse Pomme en l’an 1977. Tandis que le disco se meurt, le langage urbain se meut. Une page de l’Histoire se tourne en un bruit scratché, celui des samples pétaradants.
De ce show, que l’on pourrait trop aisément qualifier de Vinyl des sonorités rap, ressort d’emblée une sensation d’effervescence, celle de l’adolescence, mais également, entre les images, une exigence de réalisme social, authenticité aux antipodes de la tonalité superficielle d’autres séries musicalo-teenagers – High School Musical en amont. Demeure cependant cette interrogation de tv addict: peut-on encore créer une série-phénomène principalement rythmée en paroles et musique, sept ans après le fédérateur Glee ? The Get Down, aux côtés de la série de Ryan Murphy, semble affirmer que la jeunesse est un souvenir qui se raconte en chansons.
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