« Agents of S.H.I.E.L.D » était la série la plus attendue de la rentrée. Impressions mitigées.
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Est-il possible de transposer un blockbuster à la télévision ? La question se pose actuellement aux Etats-Unis où l’événement le plus commenté de la rentrée des séries s’appelle Agents of S.H.I.E.L.D., un dérivé du film de superhéros Avengers (2012), situé dans l’univers Marvel. Aux manettes, Joss Whedon, saint patron des geeks du monde entier et créateur de Buffy contre les vampires. Le garçon revient sur le petit écran pour la première fois depuis la disparition de l’intéressante Dollhouse en 2010, mais son statut a changé. Le type doué et pourtant jamais à l’abri des échecs a désormais laissé place à un créateur au profil de machine à cash – Avengers, qu’il a réalisé, a rapporté la somme irréelle de 1,5 milliard de dollars.
Voir dans Agents of S.H.I.E.L.D le résultat d’une compromission avec le système serait bien mal connaître l’animal. Un constat s’impose néanmoins devant les premiers épisodes : ni assez spectaculaire, ni assez forte émotionnellement, Agents of S.H.I.E.L.D déçoit sur tous les tableaux où elle est attendue. Au menu, le quotidien d’une unité secrète de superhéros, consacrée à l’élucidation des affaires les plus étranges. Un petit goût de Fringe, un petit goût de Heroes. C’est d’ailleurs à cette dernière que l’on pense le plus, toujours pour la regretter. La première saison de la série de Tim Kring fut un chef-d’oeuvre, où les blessures secrètes de ses personnages perturbaient l’avancement trop linéaire du récit. Bien faite, assez drôle mais sans supplément d’âme, Agents of S.H.I.E.L.D est encore loin de faire battre nos coeurs d’artichauts.
Agents of S.H.I.E.L.D. le mardi sur ABC
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