Le performer Alexis Stone rend hommage à la star de “The White Lotus”, l’avant-garde londonienne, la revalorisation des archives Valentino et une fresque de denim Levi’s… C’est le cool de la semaine.
Une fausse Jennifer Coolidge chez Diesel
Même blondeur, mêmes lèvres charnues : pourtant la star de The White Lotus ne faisait pas partie des figurant·es célèbres du show Diesel. Le performer Alexis Stone, connu pour s’être habillé en Mrs Doubtfire ou en Dolly Parton chez Balenciaga, a reproduit le visage de l’actrice, qu’il décrit comme icône gay, à l’aide de prothèses. Le travail de préparation, qui a duré cinq semaines, est documenté sur sa chaîne YouTube.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Le reste du défilé était lui dans la même ligne : soit une célébration d’une sexualité libre, affirmée et safe. Le set du show, ouvrant la Fashion Week milanaise, était composé de 200 000 boîtes de préservatifs Durex, empilées en montagne. “Nous devons rappeler à tout le monde que les rapports sexuels protégés sont toujours importants, nous ne pouvons pas l’oublier”, a rappelé le créateur Glenn Martens. Une fois de plus, le créateur met ses collections avant-gardistes, parsemées de jeux de déconstruction et de trompe-l’œil, au service d’un message sexpositive.
La Fashion Week de Londres
Les stars ont envahi la capitale britannique : Florence Pugh s’est transformée en host du défilé de Harris Reed, qui présentera dans quelques jours sa première collection pour Nina Ricci à Paris, tandis que Ian McKellen, connu pour son rôle de Gandalf, est sorti de l’ombre vêtu d’une casquette de marin et d’un manteau de pêche pour S.S. Daley.
Humour et détournement du côté de Jonathan Anderson, qui a transformé des sacs plastique en robes et présenté des t-shirts avec imprimés géants de pénis. Chez la Nigériane Mowalola Ogunlesi, qui a fait ses débuts chez Yeezy, les passeports devenaient des hauts, tandis que les baggys descendaient si bas qu’ils s’apparentaient à des jambières.
Enfin notons le show entre sorcellerie et esthétique gothique de la designeuse turco-britannique Dilara Fındıkoğlu. Corset surmonté de pinces, robe moulante composée de couteaux étincelanst : la créatrice explore à travers ses vêtements la sexualité féminine dont elle prône l’émancipation.
Le projet Valentino Vintage
En plus d’ouvrir trois nouvelles boutiques de seconde main à Paris, Séoul et Londres, le projet Valentino Vintage s’associe à la plate-forme 1 Granary de l’école de mode Central Saint Martins. L’objectif est de sensibiliser les étudiant·es internationaux·ales aux archives de la mode. Sept autres écoles de design présentes dans sept villes recevront une donation exclusive de vêtements, afin que les étudiant·es puissent en apprendre davantage sur l’héritage historique de la maison milanaise.
Levis investit la place de la République
À l’occasion des 150 ans du jean 501®, Levi’s invite l’artiste anglais Ian Berry à réinterpréter l’histoire de la maison experte du denim à travers une large fresque qui sera exposée au café Fluctuat Nec Mergitur du 16 au 19 mars prochain. L’initiative permet de raconter l’histoire de la marque et ses pièces à la fois mainstream et symboles de diverses sous-cultures.
{"type":"Banniere-Basse"}