Un invité ou une invitée répond à nos questions indiscrètes. Ce mois-ci, le directeur artistique de Courrèges et président du jury mode du Festival de Hyères nous parle de techno belge et de nœud papillon en bois.
Votre obsession du moment ?
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Optimiser le temps et mon planning.
Votre dernier post sur les réseaux sociaux ?
Une main blottie dans la poche avant d’un pantalon – placement stratégique, issu de la dernière collection homme que l’on vient de présenter. Un geste simple, inspiré des archives et du costume jaune du Banana Man de Mike Kelley.
Une musique qui vous replonge dans l’adolescence ?
J’étais déjà un jeune adulte, mais Oldschool, Baby, en version piano mix, par Westbam & Nena.
Un clip que vous regardez régulièrement ?
Je ne regarde pas souvent les mêmes choses, même quand j’ai adoré un film, je préfère en garder le souvenir… et puis des clips incroyables, il y en a trop. Mais je suis fan de la tension parfaitement sleek de Human Nature de Madonna par Mondino et toujours bouleversé par The Face of the Planet de The Subs, un groupe de dance belge d’il y a une dizaine d’années. Les larmes aux yeux sur une musique de fête foraine belge.
Une soirée culte ?
La Love Capacity organisée par mon amie Anna Dotigny.
Un vêtement que vous aimeriez avoir créé ?
La veste en denim cintrée 11MJ de Wrangler, inspirée du workwear dont je suis passionné, créée pour les cowboys et les ouvriers. Elle a été ensuite adoptée par le cinéma et la musique, et est devenue iconique. Simple, chic et indémodable.
Avec qui sortir la nuit ?
Théo Mercier.
Un cliché sur la mode qui vous agace ?
Qu’on est tous superficiels.
Un tabou vestimentaire ?
Je n’ai pas trop de tabous vestimentaires… Je pense que ça dépend surtout de qui porte le vêtement et comment. Mais là, de but en blanc, je dirais une veste de costume avec un short sur un homme. Et le nœud papillon en bois qui va avec.
Le dernier défilé qui vous a ému ?
Je suis souvent ému par les défilés de mes amis, mais je dirais le défilé de La Cambre, l’école bruxelloise où j’ai fait mes classes. C’est émouvant de voir se mettre en forme les idées, la passion et le travail d’étudiants qui souvent se battent avec peu de moyens.
La dernière fois que vous vous êtes dit “plus jamais” ?
J’ai plutôt tendance à dire “encore”. Sinon un restau, il y a deux jours… où le concept des petites assiettes vides à partager a presque atteint un point de non-retour.
À quoi pensez-vous quand vous vous endormez ?
À ce que je dois faire le lendemain, à la musique du show prochain, au réglage d’une manche et ensuite j’oublie tout en regardant les yeux de mon copain.
Et sinon, ça va ?
Carrément, et vous ?
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