En septembre 2022 seront publiés les mémoires d’Edward Enninful, directeur de la rédaction de British Vogue et icône de l’inclusivité. En attendant, le pape de la mode a dévoilé la couverture de son autobiographie, une photographie capturée par le jeune Rafael Pavarotti.
Dans son livre autobiographique Visible Man, Edward Enninful revient sur son parcours qui l’a mené jusqu’aux hautes sphères de la mode. Originaire du Ghana, homosexuel et issu de la classe ouvrière, rien était gagné pour celui qui a atteint la direction de British Vogue en 2017.
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En mettant l’inclusivité, la mixité et la diversité sociale au cœur de son combat durant ces trente dernières années, il a bousculé les codes de Vogue et ouvert la voie aux jeunes créateurs issus d’horizons différents. En 2016, la reine d’Angleterre l’a fait officier de l’ordre de l’Empire britannique pour services rendus à l’industrie de la mode. Edward Enninful s’est également engagé comme ambassadeur de l’organisation caritative The Prince’s Trust, fondée par le Prince Charles.
Très attendu, le livre d’Edward Enninful sera enfin publié en septembre dans le monde entier. Après avoir repoussé l’idée d’écrire ses mémoires durant de longues années, le journaliste ghanéen a finalement tiré profit de la pandémie pour prendre le temps de raconter son parcours. La date de publication de son autobiographie n’a pas été choisie au hasard : Enninful a soufflé en 2022 ses 50 bougies et célébré son mariage avec son partenaire, le réalisateur Alec Maxwell.
Une photographie lourde de sens
Le 22 mars, Edward Enninful dévoilait pour la première fois sur son compte Instagram la photographie qui ornera la couverture de son autobiographie. Un cliché signé Rafael Pavarotti, photographe brésilien âgé de 29 ans. Qualifié de “jeune maître” par Enninful, le jeune artiste articule son travail autour de la représentation de la diversité dans la mode.
En février 2022, il mettait en lumière neuf mannequins africaines pour la couverture de British Vogue. Parmi elles, Maty Fall, Janet Jumbo ou encore Adut Akech, figures d’une nouvelle génération de modèles, là où auparavant l’industrie de la mode s’avérait eurocentrique. “J’ai écrit ce livre pour la nouvelle génération, les jeunes créatifs qui m’ont vu grandir, réussir et faire des erreurs, et il est donc logique que je sois vu à travers les yeux de Rafael. […] Ses photos élèvent toujours ses sujets, il aime tout simplement les noirs. J’ai choisi Rafael parce que c’est quelqu’un qui a compris mon parcours”, a commenté le journaliste.
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