La marque italienne GCDS vient de collaborer avec les poupées Bratz autour d’une capsule inspirée par la tendance Y2K et sa joyeuse célébration du bling de l’époque.
Grosses semelles, lèvres ourlées, crop tops, cristaux à n’en plus finir : les poupées Bratz sont des monuments des années 2000 et de la mode ludique tout à la fois sexy et glamour de l’époque.
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En plein revival de cette période dite Y2K, elles s’imposent plus que jamais comme des icônes de style, via une collaboration instiguée par la griffe italienne GCDS. Celle-ci comprend deux poupées Bratz Collector et des panoplies vestimentaires poussées, ainsi qu’une collection de prêt-à-porter dans les couleurs de l’époque.
Cette capsule en plusieurs volets annonce également le lancement d’un pop-up store à Milan qui mettra à l’honneur nos nouveaux jouets pour tous les âges. Une rencontre imprévue en mini et maxi. Nous avons discuté avec Giuliano Calza, creative director de GCDS.
Pourquoi avez-vous choisi de sortir les poupées Bratz de l’enfance pour les propulser dans un monde d’adultes ?
Introduire des éléments de l’enfance dans un monde d’adultes est la raison d’être de GCDS. Certains disent que c’est enfantin, ludique, bizarre. Je veux conserver la magie que l’on vit quand on est enfant et l’élever au rang de culture pop. J’aime charmer les gens avec de la fantaisie et c’est ce que Bratz fait aussi ! Les poupées Bratz sont des icônes de style et de beauté de l’an 2000, et les adultes autant que les enfants les adorent.
Quels sont les points communs entre GCDS et Bratz ?
J’ai eu le sentiment de partager la même mission dans mon travail que ces poupées : nous voulons donner de la confiance en soi à celleux qui se sentent différent·e·s. Au début, les poupées étaient dénigrées pour le visage d’une autre réalité qu’elles arboraient fièrement, une vision alternative des choses qui avait pourtant autant de valeur. Avec GCDS, la même chose s’est produite ; je voulais un casting plus inclusif, revendiquant d’autres idéaux, chose qui nous a également été reprochée. Ce que j’apprécie le plus chez Bratz, c’est leur authenticité et leur franchise.
Que symbolisent-elles ? Y a-t-il une dimension d’empowerment féminin ?
Les Bratz ont toujours été plus qu’un simple jouet : elles n’ont pas peur d’afficher leur apparence, avec leurs proportions dramatiquement exagérées, leur maquillage exacerbé et leur penchant pour la mode ultra actuelle. En regardant les Bratz sur les étagères, on peut voir un alignement d’appartenances, de personnalités et de tenues variées. Un éventail de femmes différentes qui se sentent libres dans leur propre corps, qui surmontent les normes de beauté étroites et embrassent au contraire la beauté de la différence.
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