Des chansons aussi déstructurées que vénéneuses.
“Nous sommes influencés par Arthur Russell, Portishead ou Trentemøller…” Des groupes, saligauds, savent nous prendre par le sentiments, tirent sur la corde sensible comme si c’était la sonnette d’alarme. Ces Londoniens, heureusement, ne se contentent pas d’empiler les influences comme des trophées promis à la poussière, mais en nourrissent leur musique comme la réalité alimente les rêves : en pièces détachées, en fragments épars.
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Signé sur le label auquel on doit le Laughing Stock de Talk Talk, Zola Blood n’a encore donné aucun concert, mais on sent clairement que son univers est le studio, où il lustre maniaquement des chansons aussi déstructurées que vénéneuses. Cet été, on les emportera à la plage, pour faire de la plongée avec.
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